La Maison Blanche a minimisé vendredi les risques de tension entre le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu quand ils se rencontreront lundi à un moment délicat de la relation entre les deux grands alliés historiques.
"Je ne m'attends pas à ce que la rencontre soit aussi conflictuelle que vous le suggérez", a dit à la presse le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.
Il a relevé que les deux dirigeants se sont déjà rencontrés par le passé, avant d'assumer leurs responsabilités respectives, et qu'ils ont de "bonnes relations". Selon lui, il y a des divergences dans toutes les relations entre les Etats-Unis et leurs partenaires.
Il a cependant reconnu les difficultés du moment.
M. Obama insiste sur une "solution à deux Etats" pour résoudre le conflit israélo-palestinien. M. Netanyahu refuse d'endosser la création d'un Etat palestinien coeexistant avec Israël. L'administration Obama voudrait voir M. Netanyahu mettre fin aux constructions dans les colonies juives de Cisjordanie occupée.
Pour M. Netanyahu, la menace que représente selon lui le programme nucléaire iranien est plus urgente que la résolution du conflit israélo-palestinien. Le gouvernement américain veut laisser le temps de fonctionner à sa diplomatie d'ouverture en direction de l'Iran.
M. Obama sait que "les solutions ne vont pas être faciles", a dit M. Gibbs.
Le porte-parole a souligné que pour M. Obama, ce n'était que le "début d'un long, long effort". Il a invoqué les rencontres de M. Obama en mai avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président égyptien Hosni Moubarak, un acteur régional primordial.
"Je ne m'attends pas à ce que la rencontre soit aussi conflictuelle que vous le suggérez", a dit à la presse le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.
Il a relevé que les deux dirigeants se sont déjà rencontrés par le passé, avant d'assumer leurs responsabilités respectives, et qu'ils ont de "bonnes relations". Selon lui, il y a des divergences dans toutes les relations entre les Etats-Unis et leurs partenaires.
Il a cependant reconnu les difficultés du...