Près de 500 réfugiés palestiniens au Liban ont marqué vendredi près de la frontière avec Israël le 61ème anniversaire de la Nakba, la "catastrophe" que fut pour eux la création de l'Etat hébreu en 1948.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux libanais, palestiniens et ceux du Hezbollah, ainsi que des photos de son chef Hassan Nasrallah, ont brûlé un drapeau israélien près de la Porte de Fatima, dans la localité frontalière de Kfarkila.
La Porte de Fatima, mur de béton et de grillage longeant la frontière sur plusieurs dizaines de kilomètres, est devenue en 2000 le symbole du retrait israélien du sud du Liban après 22 ans d'occupation.
"Nous refusons toute forme d'implantation des Palestiniens au Liban (...) personne n'a le droit de renoncer au droit de retour", a affirmé Khaled Younès, responsable au sein du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), qui a organisé la manifestation.
Selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), entre 350.000 et 400.000 réfugiés palestiniens vivent dans les 12 camps de réfugiés au Liban, un pays de quatre millions d'habitants.
Ces camps, qui échappent au contrôle de l'Etat et où règne la misère, sont considérés comme une poudrière.
En 2007, des combats entre le groupe islamiste Fateh el-Islam et l'armée ont éclaté dans le camp de Nahr el-Bared (nord), faisant plus de 400 morts, dont 168 soldats.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux libanais, palestiniens et ceux du Hezbollah, ainsi que des photos de son chef Hassan Nasrallah, ont brûlé un drapeau israélien près de la Porte de Fatima, dans la localité frontalière de Kfarkila.
La Porte de Fatima, mur de béton et de grillage longeant la frontière sur plusieurs dizaines de kilomètres, est devenue en 2000 le symbole du retrait israélien du sud du Liban après 22 ans d'occupation.
"Nous refusons toute forme d'implantation des...