« Que ceux qui se considèrent comme des protecteurs de la présidence de la République l'éloignent des tiraillements politiques sans en faire une partie », a-t-il ajouté. Cheikh Kassem a abordé la question de la découverte de réseaux d'espionnage pour le compte d'Israël, déclarant « attendre toujours une réaction de la part du 14 Mars ». Il a fustigé également « le secrétaire général des Nations unies qui s'insurge contre la Résistance mais pas contre l'espionnage d'Israël », appelant à « des sanctions internationales » contre l'État hébreu. Il a enfin estimé que « les peines requises contre ces espions devraient être beaucoup plus sévères qu'elles ne l'ont été par le passé, afin qu'elles soient dissuasives ».
Pour sa part, le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a commenté hier le débat qui a eu lieu mercredi en Conseil des ministres et au cours duquel les ministres de l'opposition ont usé du tiers de blocage pour ploquer des nominations. « L'opposition a mis en échec une manœuvre sournoise qui consistait à faire avaliser des nominations qui seraient en faveur de l'autre camp », a-t-il dit. M. Fadlallah a critiqué la position du président Michel Sleiman, qualifiant de « faux pas » son attitude lors du dernier Conseil des ministres.
Il a également ajouté que « lorsqu'on est soucieux de la bonne marche des institutions étatiques, on commence par adopter le budget et par s'éloigner des nominations discrétionnaires ». « Il faut surtout opter pour un panier complet de nominations sur lequel tout le monde serait d'accord au gouvernement, a-t-il poursuivi. Tout ce qui va à l'encontre de cela n'est qu'une tentative d'afficher des positions relatives à des calculs bien particuliers et qui ne changeront en rien le paysage électoral. »