Deux nouveaux réseaux d'espionnage ont été démantelés, portant à 16 le nombre de personnes accusées de collaboration avec Israël, a-t-on appris hier. Formé de deux personnes - Camille et Rizk Ibrahim - originaires de la localité de Hassanya, du caza de Saïda - le premier réseau a été démantelé à Aïn Ebel, au Liban-Sud. Le second comprend jusque-là une seule personne, Ghassan H. qui a été arrêté à Aytaroun et qui était chargé notamment de recruter d'autres agents. Selon l'agence al-Markaziya, la « clé » qui aurait permis la découverte de toute une série de réseaux était le premier agent arrêté, Adib el-Alam, un ancien officier de la Sûreté générale à la retraite, qui était en possession de 60 lignes de téléphone mobile internationales, distribuées à plusieurs personnes. Les FSI, qui ont réussi à opérer des analyses sur les communications effectuées à partir de ces lignes, ont extirpé plusieurs éventualités qui ont conduit les forces de l'ordre en direction de nouvelles pistes d'investigation.
Par ailleurs, le procureur auprès de la cour militaire libanaise a inculpé hier six personnes d'espionnage pour le compte d'Israël, a-t-on appris de source judiciaire. Quatre d'entre elles sont déjà en detention.
Un officier de police, sa femme et sa sœur figurent parmi ces personnes, a indiqué cette source sous le couvert de l'anonymat.
« Certaines d'entre elles sont accusées de traiter avec Israël et d'entrer sur son territoire, et d'autres d'avoir fourni des informations sur des personnes et des positions militaires », a-t-elle ajouté.
Au total, 13 personnes, dont neuf Libanais et un Palestinien, ont été inculpées pour espionnage depuis avril, parmi lesquelles un ex-général de la Sûreté générale, sa femme et son neveu, qui ont reconnu avoir travaillé pour le compte d'Israël pendant plus de 15 ans. D'autres suspects sont détenus, mais sans avoir encore été inculpés, dans le cadre de cette affaire. Le Liban est encore techniquement en guerre avec Israël. Les agents démasqués encourent la prison à vie assortie de travaux forcés. Si le juge estime que cette collaboration a causé la mort, il peut demander la peine capitale.
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Deux nouveaux réseaux d'espionnage ont été démantelés, portant à 16 le nombre de personnes accusées de collaboration avec Israël, a-t-on appris hier. Formé de deux personnes - Camille et Rizk Ibrahim - originaires de la localité de Hassanya, du caza de Saïda - le premier réseau a été démantelé à Aïn Ebel, au Liban-Sud. Le second comprend jusque-là une seule personne, Ghassan H. qui a été arrêté à Aytaroun et qui était chargé notamment de recruter d'autres agents. Selon l'agence al-Markaziya, la « clé » qui aurait permis la découverte de toute une série de réseaux était le premier agent arrêté,...