Il a précisé que le niveau actuel des prix du pétrole sur le marché international, qui atteignent 57 ou 58 dollars le baril, permettra à Sonatrach d'améliorer ses revenus notamment grâce aux recettes sur le gaz.
Mais un « prix de 70 à 80 dollars » serait adéquat pour que Sonatrach poursuive son programme d'investissements, le groupe prévoyant d'investir 63 milliards de dollars dans les chaînes gazière et pétrolière en Algérie et à l'étranger durant le programme quinquennal 2009-2014, a ajouté M. Meziane.
La production algérienne de pétrole est actuellement de 1,2 million de baril/jour (mbj) après les décisions de l'OPEP de réduire le pompage, et Sonatrach et ses associés n'exploitent « qu'une petite partie » des réserves prouvées de brut et de gaz qui se montent à quelque 40 milliards de barils, a ajouté le patron de Sonatrach.
Le groupe et les compagnies pétrolières associées ont en outre prévu d'investir 1,5 milliard de dollars dans l'exploration contre seulement 300 à 400 millions durant les années précédentes, a-t-il affirmé. Présent dans 10 pays dont notamment le Pérou, la Mauritanie, la Tunisie, la Libye et l'Égypte, le groupe algérien prévoit de retirer 30 % de ses retours sur investissements à l'étranger à l'horizon 2015, a ajouté M. Meziane.
Avant lui, le ministre de l'Énergie et des Mines Chakib Khelil avait affirmé que l'Algérie était en mesure de financer le plan quinquennal de 150 milliards de dollars entre 2009 et 2014 annoncé par le président Abdelaziz Bouteflika en mars.
L'Algérie tire plus de 97 % de ses recettes des exportations d'hydrocarbures.