Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a estimé mercredi que la libération trop rapide de prisonniers détenus par les forces américaines était une des causes du regain de violences constaté ces derniers mois en Irak.
"La libération hâtive de détenus des prisons américaines a été une des raisons du regain d'activités terroristes", a déclaré M. Maliki dans un communiqué.
L'armée américaine a libéré des milliers de prisonniers depuis le début de l'année, dans le cadre de l'application de l'accord de sécurité conclu en novembre entre Washington et Bagdad pour organiser le désengagement progressif des Etats-Unis d'Irak.
Or l'Irak connaît depuis février une nette hausse des actes de violences, en particulier dans les provinces de Bagdad, Ninive (nord) et Diyala (centre).
Avril a ainsi été le mois le plus sanglant depuis septembre 2008, tant pour l'armée américaine qui a perdu 18 militaires, que pour les Irakiens, dont 355 ont été tués dans les violences.
M. Maliki a cependant estimé que cette montée de l'insécurité ne constituait "pas une menace" pour le processus de stabilisation de l'Irak, "bien qu'il génère des tragédies et des souffrances".
"Les responsables de ces attentats cherchent à prouver leur existence, comme les Baassistes et les +takfiris+", a-t-il ajouté, dans une référence aux partisans de l'ex-parti Baas de Saddam Hussein et aux extrémistes sunnites.
"Mais ils ne sont plus capables d'occuper un centimètre de nos villes, comme c'était le cas par le passé", a-t-il affirmé.
L'accord irako-américain prévoit que les forces américaines se retirent de l'ensemble des villes irakiennes d'ici la fin juin.
L'armée américaine a annoncé la semaine dernière qu'elle détenait moins de 12.000 prisonniers en Irak, et qu'elle en avait libéré plus de 3.200 depuis le début de l'année.
Des commissions ont été formées pour statuer sur le sort des prisonniers détenus par les Américains, et décider s'ils doivent être libérés ou remis à la justice irakienne.
"La libération hâtive de détenus des prisons américaines a été une des raisons du regain d'activités terroristes", a déclaré M. Maliki dans un communiqué.
L'armée américaine a libéré des milliers de prisonniers depuis le début de l'année, dans le cadre de l'application de l'accord de sécurité conclu en novembre entre Washington et Bagdad pour organiser le désengagement progressif des Etats-Unis d'Irak.
Or l'Irak connaît depuis février...