En ce qui concerne les communications téléphoniques, Gebran Bassil a affirmé que la capacité des réseaux de téléphonie mobile a été élargie, de sorte qu'ils peuvent accueillir 800 000 nouveaux abonnés, afin de répondre à la demande provenant d'un afflux d'émigrés, sans compter les machines électorales des candidats. Par ailleurs, des simulations réussies ont été effectuées sur le réseau fixe, afin d'en tester la capacité et la fiabilité, qui ont été jugées « acceptables ».
Bien entendu, a ajouté le ministre, l'armée, les Forces de sécurité intérieure et les autres services de sécurité disposent de leurs propres réseaux.
Malgré tout, Bassil a jugé qu'il y aura des moments où il faudra « être patients les uns avec les autres ».
À l'occasion, le ministre des Télécoms s'est félicité de la baisse du coût de la ligne téléphonique de 150-200 dollars, à 25 dollars.
Redistribution des rentrées
Ziyad Baroud a ensuite repris la parole pour expliquer les modalités de redistribution de 10 % des revenus de la téléphonie mobile aux municipalités, conformément à la loi 379 de 2001. Cette redistribution se fera par l'intermédiaire de la Caisse indépendante des municipalités, a-t-il ajouté, précisant qu'un montant de 290 milliards a déjà été distribué, et qu'un autre de 280 milliards, couvrant les redevances des années 2006-2007, est en cours de paiement et sera achevé avant le 7 juin. Quant aux arriérés qui couvrent les années 1994-2006, le gouvernement étudie le moyen de les honorer.
Sur un autre plan, Baroud a affirmé que « les mesures nécessaires » ont été prises pour enquêter sur les « ingérences » municipales dans la campagne électorale. Certes, les élus municipaux ont tous les droits d'être engagés politiquement, mais cela ne leur donne pas le droit pour autant d'exploiter leurs positions pour faire pression sur leurs employés ou monnayer politiquement les services municipaux.
Enfin, Ziyad Baroud a annoncé qu'en matière d''interception des communications téléphoniques, une activité engageant les ministères des Télécoms, de la Défense et de l'Intérieur, une étude technique exhaustive a été achevée, ce qui n'empêche pas la nécessité d'un amendement substantiel de la loi 140 appliquée dans ce domaine, notamment pour accélérer les procédures d'enquête. Les divergences à ce sujet n'ont rien de personnel, nous œuvrons en tant qu'institutions, a-t-il dit.