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Liban

Aridi estime que la décision de Baroud d’arrêter les travaux n’est pas la solution

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, a indiqué qu'il « comprend parfaitement ce qui a poussé le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, à ordonner l'arrêt de tous les travaux routiers jusqu'au 7 juin, au minimum, jusqu'à la formation d'un comité de synchronisation entre les ministères et les instances spécialisées ». Et ce, « à cause des embouteillages monstres provoqués sur les routes par ces travaux ». « Toutefois, ce n'est pas la solution », a estimé M. Aridi, précisant que « ce n'est pas la première fois que de tels embouteillages ont lieu ». « Je comprends bien le cri de révolte du ministre Baroud, mais bientôt, nous serons face à de nouvelles échéances, au moment où nous serons en plein chantier et où nous serons confrontés à d'autres embouteillages. Et puis, le fait de stopper tous les chantiers n'implique-t-il pas la paralysie des travaux dans l'ensemble du pays ? »
La solution résiderait, a poursuivi le ministre, dans la prise de sanctions contre les responsables. Il a expliqué à ce propos que dès sa prise de fonction au ministère des Travaux publics, il a mis la main sur un certain nombre d'irrégularités qui ont mené à la mort d'un citoyen. « Malheureusement, personne n'a été sanctionné, a-t-il observé. Le citoyen estime que mon ministère est responsable de tous les travaux, mais il ne l'est pas », a-t-il affirmé, tout en soulignant que le projet de l'autoroute Jounieh-Beyrouth, qui a provoqué l'énorme embouteillage, n'est pas sous la responsabilité de son ministère. Et d'insister sur la nécessité de demander des comptes à chaque responsable qui commet des infractions, en commençant par lui, sans pour cela politiser le dossier.
M. Aridi a, de plus, indiqué que les dossiers des projets pris en charge par des sociétés privées ont été transférés à l'inspection. « Je leur ai aussi adressé un questionnaire, mais je n'ai toujours pas obtenu de réponse », a-t-il précisé. Il a ajouté que lorsque des travaux sont adjugés, « il est nécessaire qu'il y ait un cahier des charges, un contrôle et un suivi. L'entreprise qui a obtenu l'adjudication doit aussi rendre des comptes, pour que les résultats soient satisfaisants », a-t-il poursuivi.
Le ministre a enfin fait part du projet de transports publics présenté il y a deux mois par son ministère. « Je l'ai transmis à la présidence du Conseil pour qu'il soit à l'ordre du jour, a-t-il dit, et je me suis adressé à toutes les forces politiques pour avoir leur avis. J'ai répondu aux réserves du Premier ministre et j'ai insisté pour que le projet figure à l'ordre du jour du Conseil des ministres, mais ça n'a pas été le cas. Que puis-je faire de plus ? » a-t-il demandé à ce propos.
Par ailleurs, le président de la commission parlementaire des Travaux publics, de l'Énergie et de l'Eau, le député Mohammad Kabbani, a convoqué les membres de la commission à une réunion d'urgence aujourd'hui à 11 heures au Parlement pour étudier le dossier de la synchronisation entre les directions publiques concernées par les travaux routiers et d'infrastructure et le retard dans la réalisation des projets, qui provoquent des embouteillages monstres.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, a indiqué qu'il « comprend parfaitement ce qui a poussé le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, à ordonner l'arrêt de tous les travaux routiers jusqu'au 7 juin, au minimum, jusqu'à la formation d'un comité de synchronisation entre les ministères et les instances spécialisées ». Et ce, « à cause des embouteillages monstres provoqués sur les routes par ces travaux ». « Toutefois, ce n'est pas la solution », a estimé M. Aridi, précisant que « ce n'est pas la première fois que de tels embouteillages ont lieu ». « Je comprends bien le cri de révolte du ministre Baroud,...
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