L'armée américaine va réexaminer les dispositifs de gestion du stress des soldats lié aux combats, après la fusillade qui a fait cinq morts en Irak, provoquée par un soldat bénéficiant d'un soutien psychologique, a indiqué mardi le département de la Défense.
"Nous avons besoin que nos commandants examinent attentivement ce qui peut être fait" pour aider ceux qui souffrent de problèmes d'anxiété liés au combat, a déclaré aux journalistes un porte-parole du ministère, Bryan Whitman.
"La meilleure manière de traiter ces problèmes consiste à les identifier le plus tôt possible et à aider ceux qui ont des difficultés à trouver le soutien dont ils ont besoin", a-t-il ajouté.
Cinq soldats américains ont été tués lundi dans un hôpital soignant les traumatismes de guerre, sur une base militaire de Bagdad. L'auteur présumé de la fusillade a été inculpé mardi. Cet homme, John M. Russell, un sergent, faisait l'objet d'un soutien "psychologique", selon le porte-parole de l'armée américaine en Irak, le général David Perkins.
M. Whitman a rappelé que l'armée américaine avait déjà lancé quantité de programmes pour essayer d'aider les soldats souffrant de stress. "Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas déjà une reconnaissance du stress lié au combat", a-t-il dit.
"Mais il est évident que cet incident tragique va nous pousser à y regarder à nouveau", a-t-il assuré, ajoutant qu'il était encore trop tôt pour déterminer quel type de mesures pourraient être prises.
Ce n'est pas la première fois qu'un soldat américain tue des camarades en Irak. L'armée range généralement ces décès parmi les "morts non liées au combat". Ces derniers mois, les décès de ce type se sont multipliés, sans que l'on puisse conclure à une hausse des suicides ou des incidents mettant en cause des soldats américains.
En Irak, près d'un soldat sur cinq souffrirait du syndrome de stress post-traumatique (Post traumatic stress disorder ou PTSD) lié au combat, selon des sources militaires.
"Nous avons besoin que nos commandants examinent attentivement ce qui peut être fait" pour aider ceux qui souffrent de problèmes d'anxiété liés au combat, a déclaré aux journalistes un porte-parole du ministère, Bryan Whitman.
"La meilleure manière de traiter ces problèmes consiste à les identifier le plus tôt possible et à aider ceux qui ont des difficultés à trouver le soutien dont ils ont besoin", a-t-il...