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Obama recevra Netanyahu, Moubarak et Abbas entre le 18 et le 28 mai

Le président américain Barack Obama entrera dans le vif du sujet de la paix au Proche-Orient en recevant les dirigeants israélien Benjamin Netanyahu, égyptien Hosni Moubarak et palestinien Mahmoud Abbas les 18, 26 et 28 mai respectivement, a indiqué mardi la Maison Blanche.

Ces entretiens serviront à préparer le discours crucial que M. Obama doit prononcer à l'adresse du monde musulman en Egypte le 4 juin.

Les relations entre M. Obama et le nouveau gouvernement israélien de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu seront étroitement surveillées lors de ces rencontres, à l'affut d'éventuels signes de discorde avec un Etat qui a refusé jusqu'à présent de soutenir publiquement la création d'un Etat palestinien.

"Le président est impatient d'accueillir à la Maison Blanche à la fin du mois ses partenaires clé dans l'effort pour parvenir à une paix globale au Proche-Orient", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs dans un communiqué.

"Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sera reçu le 18 mai, le président égyptien Hosni Moubarak sera reçu le 26 mai et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas sera reçu le 28 mai", a ajouté le porte-parole.

"Avec chacun d'entre eux, le président discutera de la manière dont les Etats-Unis peuvent renforcer et approfondir nos relations, ainsi que des mesures que toutes les parties doivent prendre pour aider à la conclusion de la paix entre Israéliens et Palestiniens et entre pays Arabes", ajoute Robert Gibbs.

Ces entretiens ont déclenché un intense ballet diplomatique dans le monde arabe.

Le roi Abdallah II de Jordanie, qui a été le premier dirigeant arabe reçu à la Maison Blanche par Barack Obama, a averti lundi, dans une interview au quotidien britannique The Times que le monde pourrait être "aspiré dans un autre conflit" d'ici 12 à 18 mois en cas de nouveau report des pourparlers de paix au Proche-Orient.

De son côté, Benjamin Netanyahu a rencontré Hosni Moubarak lundi en Egypte. Il a dit espérer une reprise des négociations de paix "dans les semaines à venir", tout en éludant la question d'une solution à deux Etats.

M. Moubarak a exhorté pour sa part mardi les factions palestiniennes rivales à s'unir pour parvenir à la création d'un Etat palestinien.

"S'ils veulent deux Etats, les Palestiniens doivent s'unir", a déclaré le dirigeant égyptien lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, en visite en Egypte.

L'Egypte joue un rôle clé de médiateur entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, qui a pris le contrôle par la force de la bande de Gaza en juin 2007.

Les efforts du Caire en vue de les réconcilier ont pour l'instant échoué en raison de désaccords sur la composition et les attributions d'un gouvernement palestinien d'union.

Les colonies sont un autre possible motif de friction entre Américains et Israéliens. Un conseiller du Premier ministre israélien a affirmé mardi que M. Netanyahu allait insister, lors de sa rencontre avec M. Obama, sur le droit d'Israël à poursuivre les constructions dans les colonies existantes de Cisjordanie.

Or l'administration américaine a appelé la semaine dernière Israël à arrêter la colonisation en Cisjordanie, l'un des obstacles majeurs au processus de paix.

Le président américain Barack Obama entrera dans le vif du sujet de la paix au Proche-Orient en recevant les dirigeants israélien Benjamin Netanyahu, égyptien Hosni Moubarak et palestinien Mahmoud Abbas les 18, 26 et 28 mai respectivement, a indiqué mardi la Maison Blanche.
Ces entretiens serviront à préparer le discours crucial que M. Obama doit prononcer à l'adresse du monde musulman en Egypte le 4 juin.
Les relations entre M. Obama et le nouveau gouvernement israélien de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu seront étroitement surveillées lors de ces rencontres, à l'affut d'éventuels signes de discorde avec un Etat qui a refusé jusqu'à présent de soutenir publiquement la création d'un Etat palestinien.
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