Lors de leur réunion hebdomadaire, les membres du bureau politique des Kataëb ont exprimé leur étonnement après les propos circulant au sujet « d'intentions camouflées » que nourrissent certains d'écourter le mandat du président de la République, Michel Sleiman, au lendemain des élections parlementaires, en vue de la réalisation de ce qui est désormais connu sous le label de « troisième République ».
Dans un communiqué, les participants ont estimé que les clarifications faites à ce propos sont restées « ambiguës » et « ne démentent pas la possibilité pour certains d'effectuer un saut dans le vide ». D'où la nécessité de plus amples précisions et d'engagements à respecter la Constitution pour dissiper les craintes chez certains Libanais, ajoute le texte du communiqué.
Et les participants de stigmatiser l'attaque « renouvelée et injustifiée », menée par le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, contre le quotidien an-Nahar, estimant que ce langage est inadmissible.