Au cours d'un rassemblement électoral à Aley, le CPL a lancé sa machine électorale en présence des membres de la liste « de la participation et du changement », qui regroupe l'émir Talal Arslane, l'ancien député Marwan Abou Fadel, le Dr Antoine Zoghbi et César Abou Khalil.
Dan son allocution, Talal Arslane a affirmé que la grande qualité de l'opposition est de placer l'intérêt national avant le sien propre. « Au sein de l'opposition, a-t-il déclaré, nous nous sentons responsables de ce pays et de la coexistence ». Il a rendu hommage au général Michel Aoun, « l'allié et l'ami », et au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « avec qui je partage la fierté de la patrie et le souci de sa dignité ». Pour M. Arslane, Michel Aoun « est le leader qui a réussi à concilier les principes de démocratie et de souveraineté avec la résistance et la libération du territoire ».
Talal Arslane a aussi évoqué le combat de son père contre la puissance mandataire française. Il a rendu hommage à l'armée libanaise, qui, « sous la bannière de Fouad Chéhab, avait adopté la cause palestinienne et consacré le principe de la résistance contre l'occupant israélien ». Il a répété que les élections du 7 juin doivent refléter la « continuation de ce passé héroïque » et demandé à ses partisans de n'enlever aucun nom figurant sur la liste de l'opposition. « Les quatre membres de la liste doivent gagner à Aley pour consacrer le principe de la participation », a-t-il dit.
Talal Arslane a enfin évoqué sa position conciliatrice lorsqu'il a ouvert une nouvelle page avec Walid Joumblatt. Il a précisé qu'il a voulu principalement épargner la Montagne. « Mais je ne suis pas pour autant neutre. Je suis au cœur de l'opposition et je n'en tire que fierté. Je tiens d'ailleurs à préciser que je suis rentré d'Iran il y a trois jours », a-t-il affirmé.