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Liban

Aoun : Que font donc le CNA et les commissions de surveillance des élections ?

Poursuivant sur sa lancée de la veille au cours de son entretien télévisé, le général Aoun a fustigé « les mensonges et les procès d'intention dans les médias », après la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme.
« Nous ne pouvons pas répondre aux mensonges, a déclaré le général Aoun, ni aux procès d'intention puisque Dieu seul sait ce qui se cache dans les cœurs. » Il a toutefois relevé la quantité incroyable de rumeurs et de mensonges qui circulent à son sujet. Brandissant la une du quotidien ad-Diyar d'hier, il s'est demandé ce qu'attend le Conseil national de l'audiovisuel et la commission de surveillance des élections pour réagir, qualifiant les écrits de ce journal de « diffamatoires et bâtis sur des mensonges ». Il a toutefois précisé qu'il ne compte pas porter plainte contre un média ou un journaliste.
Selon le chef du CPL, certains mensonges sont si énormes qu'ils ont un impact sur la sécurité de la société. Il a aussi estimé que les campagnes d'incitation contre lui ont atteint un « niveau inégalé dans l'insulte et le langage ordurier ».
Michel Aoun a présenté aux journalistes présents une copie du bail de l'immeuble qui abrite la chaîne OTV, alors qu'il a été accusé de posséder cet immeuble et d'autres encore. Il a ensuite évoqué la campagne qui utilise le drapeau libanais pour le dénaturer en remplaçant le cèdre vert par un cèdre orange et les bandes rouges par des bandes jaunes. Il a ajouté que toucher au drapeau libanais est un « délit puni par la loi, d'autant que les couleurs du drapeau libanais sont définies dans la Constitution ». Tout en rappelant que le drapeau libanais est son slogan et sa devise, il s'est demandé ce qu'attend la justice pour « réagir et punir les coupables ».
Le chef du CPL a évoqué les attaques contre les panneaux publicitaires et les affiches de son mouvement, ajoutant qu'il y a un laisser-aller de la part des forces de sécurité qu'il a jugé inacceptable et incompréhensible.
Accusé de vouloir écourter le mandat présidentiel actuel, en vue d'instaurer une « troisième République », il a implicitement reproché au chef de l'État de n'avoir pas rétabli la vérité et d'observer à ce sujet un « silence complice ».
Tout en assurant que les réunions dans les églises sont sans doute un peu hâtives, il a précisé que dans certains villages, les seules salles suffisamment grandes et en bon état pour accueillir une foule nombreuse sont les salons des églises.
Michel Aoun a ensuite évoqué des pressions exercées par certaines forces légales sur certains moukhtars et chefs de municipalité pour les pousser à travailler pour un camp particulier dans les élections. Il a promis d'ouvrir après les élections le dossier de certains chefs de municipalité qui se comportent comme des « chefs de machine électorale ».
Le député s'en est pris par ailleurs à la commission de surveillance des élections et à tous les organismes d'observation de l'opération électorale, se demandant quel est leur véritable rôle.
Tout en déplorant le bas niveau des campagnes menées contre lui qui, selon lui, font du tort à la société en général, il a affirmé qu'il ne s'abaissera pas à leur niveau pour leur répondre.
Évoquant en outre la bataille de Jezzine, le chef du CPL a affirmé s'être entendu avec Nabih Berry pour que chacun forme une liste fermée, ajoutant que « c'est la démocratie qui sortira victorieuse » des élections dans cette circonscription. Il a précisé que les élections à Jezzine constitueront un « modèle de civilisation et de respect de l'autre ».
Michel Aoun a répété que la Résistance protège le Liban des agressions israéliennes qu'il subit depuis plus de quarante ans. Il a ajouté qu'il ne s'attend à aucun cadeau de la part d'Israël, et que ceux qui veulent désarmer le Hezbollah « doivent commencer par éliminer les raisons de l'existence des armes de la Résistance ».
Le chef du CPL a également souligné qu'il y aura « une troisième, une quatrième et une cinquième République car la vie est une dynamique de progression ». « Même les religions évoluent, il n'y a donc pas de raison pour que les accords politiques conclus à une période déterminée ne le fassent pas aussi », a-t-il dit.
Il a appelé à l'unification du statut personnel pour que tous les Libanais soient traités à égalité aux yeux de la loi, assurant que le particularisme religieux doit être protégé, mais que la société civile est plus favorable à l'égalité entre les Libanais.
Poursuivant sur sa lancée de la veille au cours de son entretien télévisé, le général Aoun a fustigé « les mensonges et les procès d'intention dans les médias », après la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme.« Nous ne pouvons pas répondre aux mensonges, a déclaré le général Aoun, ni aux procès d'intention puisque Dieu seul sait ce qui se cache dans les cœurs. » Il a toutefois relevé la quantité incroyable de rumeurs et de mensonges qui circulent à son sujet. Brandissant la une du quotidien ad-Diyar d'hier, il s'est demandé ce qu'attend le Conseil national de l'audiovisuel et la commission de surveillance des...
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