Un porte-parole de l'ONU à Colombo a affirmé hier que 100 enfants figuraient parmi des civils tués ce week-end lors de bombardements de l'armée contre les rebelles tamouls du Sri Lanka et a évoqué un « bain de sang », ce qui a entraîné une vive protestation du gouvernement. « Nous sommes gravement offensés par ces déclarations, a déclaré le secrétaire sri lankais aux Affaires étrangères, Palitha Kohona, à des journalistes. Ce n'est pas le rôle du bureau de l'ONU de dire publiquement n'importe quoi pour embarrasser le gouvernement du pays hôte. » Le gouvernement et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul se rejettent la responsabilité des décès de civils dans les combats qu'ils se livrent depuis des mois dans le nord-est du Sri Lanka. Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait aborder à New York la question de la situation humanitaire dans le nord-est du pays.