Le secrétaire d'État adjoint par intérim pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, a soulevé cette question jeudi dernier à Damas, a indiqué le porte-parole du département d'État, Ian Kelly. M. Feltman et le responsable de la Maison-Blanche qui l'accompagnait, Daniel Shapiro, « ont bien soulevé cette question durant leurs entretiens à Damas », a indiqué M. Kelly au cours d'un point de presse. « Et nous continuons à appeler la Syrie à prendre des mesures immédiates et décisives, notamment de meilleurs contrôles à l'aéroport de Damas, une sécurité renforcée à la frontière irako-syrienne, une meilleure coopération avec le gouvernement irakien, et le refus d'asile à ceux qui aident ces combattants étrangers en Syrie », a-t-il conclu. Le mois dernier, le général David Petraeus, qui dirige le Commandement central en charge de cette région, a déclaré devant le Congrès que le réseau avait été « réactivé ».
Parallèlement, à Bagdad, le général Abdel Hussein Mohsen al-Kadhemim, l'un des plus hauts gradés de la police de la capitale, a été abattu par des hommes armés hier. En outre, un soldat américain a ouvert le feu hier sur des camarades sur une base américaine à Bagdad, faisant cinq morts, a annoncé un responsable du département américain de la Défense. Deux autres soldats au moins ont été blessés. Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a parlé « d'un incident très tragique » et précisé qu'une enquête avait été ouverte.
Par ailleurs, plusieurs obus de mortier tirés par les forces de sécurité iraniennes contre le PJAK, organisation sœur du PKK, dans le nord de l'Irak sont tombés hier dans l'extrême sud-est de la Turquie sans faire de victimes.