L’Iran ne considère pas les États-Unis comme « un pays hostile » et libère Roxana Saberi
Obama « soulagé » par le « geste humanitaire » de Téhéran.
OLJ /
le 12 mai 2009 à 00h11
« Je vais bien, je ne veux pas faire de commentaires, mais je vais bien », a dit hier la journaliste irano-américaine Roxana Saberi à l'AFP en sortant de la prison d'Evine, avant de quitter les lieux en voiture en compagnie de son père Reza Saberi. « Sa peine a été réduite à deux ans avec sursis », a dit à l'AFP son avocat Salahe Nikbakht, alors que son second avocat, Abdolsamad Khoramshahi, a expliqué que « cela dépend d'elle si elle veut quitter le pays ou pas ». Le président américain Barack Obama s'est dit « soulagé » par le geste « humanitaire » de l'Iran, mais rejette les accusations d'espionnage au profit des États-Unis, selon son porte-parole. La secrétaire d'État Hillary Clinton a dit auparavant qu'elle était « très encouragée » par cette libération saluée également par Reporters sans frontières et Amnesty International. Une source judiciaire a confirmé à l'AFP qu'« elle est libre de faire ce qu'elle veut comme tout citoyen disposant d'un passeport, et peut aller et venir à sa guise ». Cité également par le site de la télévision d'État, le porte-parole de la justice, Ali Reza Jamshidi, a précisé que Mlle Saberi était libre, mais interdite de travailler comme journaliste. Mlle Saberi avait été condamnée le 13 avril par le tribunal révolutionnaire à huit ans de prison pour espionnage au profit des États-Unis, à l'issue d'un procès à huis clos. Ce verdict avait suscité des condamnations dans le monde et des appels à sa libération, notamment du président Barack Obama. Son procès en appel s'est tenu dimanche. Le même jour, Me Khoramshahi avait déclaré que sa cliente avait été condamnée en première instance pour « coopération avec un État hostile » selon l'article 408 du code pénal. Mais « le verdict du premier tribunal a été annulé avec l'argument que les États-Unis ne sont pas un État hostile envers l'Iran », a expliqué ensuite Me Nikbakht. Selon lui, la peine délivrée en appel a été justifiée par le fait que « (sa) cliente avait réuni des documents secrets ». La journaliste, 32 ans, est née et a été élevée aux États-Unis. De nationalité américaine, elle a aussi la citoyenneté iranienne par son père, émigré aux États-Unis.
« Je vais bien, je ne veux pas faire de commentaires, mais je vais bien », a dit hier la journaliste irano-américaine Roxana Saberi à l'AFP en sortant de la prison d'Evine, avant de quitter les lieux en voiture en compagnie de son père Reza Saberi. « Sa peine a été réduite à deux ans avec sursis », a dit à l'AFP son avocat Salahe Nikbakht, alors que son second avocat, Abdolsamad Khoramshahi, a expliqué que « cela dépend d'elle si elle veut quitter le pays ou pas ». Le président américain Barack Obama s'est dit « soulagé » par le geste « humanitaire » de l'Iran, mais rejette les accusations d'espionnage au profit des États-Unis,...
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