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Actualités - OPINION

Élections : les camps en présence affûtent leurs armes L’éclairage de Philippe Abi-Akl

Des sources de la majorité assurent que les élections législatives auront lieu à la date prévue, c’est-à-dire le 7 juin prochain. Selon ces sources, le seul cas de figure dans lequel le scrutin risquerait d’être ajourné serait un embrasement régional généralisé, consécutif à la guerre de Gaza. Du côté des formations de la minorité, on semble pour le moment aussi affirmatif quant à la tenue des élections. Un diplomate rapporte que tant que le 8 Mars croira sa victoire possible, il continuera à œuvrer pour que le scrutin se déroule. Mais, pour ce diplomate, ce camp pourra changer de position s’il a le sentiment qu’une telle victoire n’est plus possible. Dès lors, un report des législatives serait envisageable. Mais, pour l’instant, et en dépit des préoccupations plus immédiates, suscitées par la guerre de Gaza, les états-majors des formations en présence sont mis en branle en préparation des élections. Les commandes de sondages et d’enquêtes se multiplient dans le but de prendre le pouls de l’opinion et surtout de faire le bon choix en matière de candidatures. Pour ce qui est du 14 Mars, on attend le retour au pays du chef du Courant du futur, Saad Hariri, pour tenir une réunion entre les principaux piliers de l’alliance, en prélude à des assises générales au cours desquelles le programme électoral de ce camp devra être rendu public. L’annonce des candidats sera laissée dans un deuxième temps pour la date de commémoration du mouvement, le 14 mars prochain. En attendant, des contacts se déroulent à différents niveaux pour arrondir les angles et trouver des compromis au sujet de certains sièges qui font l’objet de rivalités internes, notamment entre Kataëb et Forces libanaises. Toutefois, des solutions à ces litiges sont en vue sur la base de l’accord conclu précédemment entre les quatre principaux piliers de l’alliance, Saad Hariri, Amine Gemayel, Samir Geagea et Walid Joumblatt, et aux termes duquel les candidatures doivent refléter la primauté de l’option politique du 14 Mars sur les individus. Dans le camp adverse, l’heure est plutôt à l’attentisme. Mais des problèmes s’y posent également. Ainsi, il semble que les relations « électorales » entre le général Michel Aoun et le président de la Chambre, Nabih Berry, passent par une grave crise en raison des ambitions du premier à Jezzine et dans le Zahrani. M. Berry ne veut pas entendre parler de céder les deux sièges – un maronite et un grec-catholique – qui relèvent de lui à Jezzine (détenus actuellement par les députés Samir Azar et Antoine Khoury), ni du siège grec-catholique de Zahrani (Michel Moussa), alors que le général Aoun les revendique tous. Pour le moment, seul le deuxième siège maronite de Jezzine, détenu par le député Pierre Serhal, et comptabilisé dans le lot du Hezbollah, irait dans l’escarcelle du chef du CPL.
Des sources de la majorité assurent que les élections législatives auront lieu à la date prévue, c’est-à-dire le 7 juin prochain.
Selon ces sources, le seul cas de figure dans lequel le scrutin risquerait d’être ajourné serait un embrasement régional généralisé, consécutif à la guerre de Gaza.
Du côté des formations de la minorité, on semble pour le moment aussi affirmatif quant à la tenue des élections. Un diplomate rapporte que tant que le 8 Mars croira sa victoire possible, il continuera à œuvrer pour que le scrutin se déroule. Mais, pour ce diplomate, ce camp pourra changer de position s’il a le sentiment qu’une telle victoire n’est plus possible. Dès lors, un report des législatives serait envisageable.
Mais, pour l’instant, et en dépit des préoccupations plus immédiates, suscitées par la...