Cet événement était organisé à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’article 21 de cette déclaration, qui établit le droit à des « élections honnêtes » et l’accès égal aux fonctions publiques, faisait l’objet d’une conférence parallèle au forum des ONG : l’ambassadrice des États-Unis au Liban,...
Actualités - CHRONOLOGIE
Sison : La gestion des affaires du Liban revient d’abord aux Libanais George ACHI
Par ACHI George, le 12 décembre 2008 à 00h00
L’Université antonine accueillait hier sur son campus de Baabda un forum regroupant une dizaine d’organisations non gouvernementales, venues présenter leurs actions en faveur de la démocratie au Liban. Dans un gymnase transformé pour l’occasion en salle d’exposition, les étudiants ont pu, de stand en stand, débattre librement de problèmes qui leur tiennent à cœur et sur lesquels ils n’ont pas souvent l’occasion de donner leur avis.
Cet événement était organisé à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’article 21 de cette déclaration, qui établit le droit à des « élections honnêtes » et l’accès égal aux fonctions publiques, faisait l’objet d’une conférence parallèle au forum des ONG : l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Michelle Sison, était entourée du député Ibrahim Kanaan, du journaliste Jihad Zein et de Fadi Fadel, vice-recteur et secrétaire général de l’Université antonine, pour discuter du droit à des élections démocratiques libres, quelques mois avant les législatives qui doivent avoir lieu au Liban.
Ibrahim Kanaan, du Courant patriotique libre, a profité de l’occasion pour évoquer une liste très longue des problèmes auxquels se trouve confronté le monde politique libanais, dépassant le simple domaine des élections. L’intervention de Fadi Fadel a également mis en relief les lacunes du Liban en termes d’accès à la fonction publique. Notre confrère Jihad Zein, du journal an-Nahar, a quant à lui brillamment démontré le rôle que jouent les élections comme témoin des avancées démocratiques dans un pays donné.
C’est toutefois l’ambassadrice Michelle Sison que les étudiants présents dans la salle attendaient au tournant. Après son exposé sur le rôle joué par les États-Unis dans le développement de la démocratie au Liban, elle a été assaillie de questions sur les différents engagements de son pays en Israël, en Irak ou en Afghanistan. Ses qualités oratoires très politiquement correctes ne sont pas venues à bout d’une assemblée d’étudiants pour le moins sceptiques, mais elle n’a pas manqué de leur rappeler que la prise en main des affaires du Liban revient d’abord aux Libanais eux-mêmes. Accusée d’éluder les questions des étudiants, elle a répondu, un grand sourire aux lèvres : « Je ne suis pas imprécise, je vous renvoie simplement la question. »
L’Université antonine accueillait hier sur son campus de Baabda un forum regroupant une dizaine d’organisations non gouvernementales, venues présenter leurs actions en faveur de la démocratie au Liban. Dans un gymnase transformé pour l’occasion en salle d’exposition, les étudiants ont pu, de stand en stand, débattre librement de problèmes qui leur tiennent à cœur et sur lesquels ils n’ont pas souvent l’occasion de donner leur avis.
Cet événement était organisé à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’article 21 de cette déclaration, qui établit le droit à des « élections honnêtes » et l’accès égal aux fonctions publiques, faisait l’objet d’une conférence parallèle au forum des ONG : l’ambassadrice des États-Unis au Liban,...
Cet événement était organisé à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’article 21 de cette déclaration, qui établit le droit à des « élections honnêtes » et l’accès égal aux fonctions publiques, faisait l’objet d’une conférence parallèle au forum des ONG : l’ambassadrice des États-Unis au Liban,...
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