Pour se chauffer, on coupe du bois. Pour vendre de la matière première, on coupe aussi du bois. Pour faire du charbon, on se sert abondamment dans les forêts. Et, cerise sur le gâteau, pour décorer sa maison, on abat des arbres précisément. Drôle de façon de célébrer la Journée de l’arbre, qui tombe demain.
En effet, la saison de Noël, celle du don par excellence, est devenue aussi, apparemment, celle qui ne fait pas exception au niveau de la dégradation écologique. Il semble que dans plusieurs villages situés dans des régions boisées, les populations ne se privent pas de couper des arbres dans les forêts avoisinantes pour leur décoration de fête. Or, comme chacun le sait, un arbre abattu est condamné à une mort lente et certaine, puisque privé de ses racines, et ne pouvant même plus être replanté.
Il y a quelques jours, l’écologiste Mazen Abboud attirait l’attention sur ce point en publiant un communiqué dans lequel, en comptant les villages susceptibles de perpétuer cette tradition, il estimait le nombre d’arbres abattus rien que pour la saison à quelque 10 000. Le chiffre est impressionnant, et même s’il est supérieur à la réalité, celle-ci reste dramatique. De plus, l’écologiste fait une remarque pertinente : pour décorer le mieux possible sa maison ou son jardin, on aurait tendance à choisir des spécimens de grande beauté : des pins, des sapins de Cilicie, des genévriers…
Or il y a des alternatives qui sont toutes préférables à l’abattage pur et simple des arbres. M. Abboud suggère de n’utiliser que des branches, ou alors d’acheter des arbres naturels importés en pépinières (qui proviennent de forêts cultivées à cette fin et continuellement entretenues). Il demande aux ministères concernés de prendre des mesures pour protéger les forêts et pour sensibiliser la population, mais on se demande s’ils pourraient réussir aujourd’hui alors que l’abattage d’arbres se pratique toute l’année en toute impunité…
Et si toutes ces options ne sont pas valables, mieux vaut encore, pour sauver les arbres naturels, se rabattre sur les bons vieux arbres artificiels en plastique, qui durent au moins quelques années.
Il ne faut jamais jurer de rien. Qui aurait dit que dans une rubrique sur l’environnement, on en viendrait à préférer le plastique ?
Pour se chauffer, on coupe du bois. Pour vendre de la matière première, on coupe aussi du bois. Pour faire du charbon, on se sert abondamment dans les forêts. Et, cerise sur le gâteau, pour décorer sa maison, on abat des arbres précisément. Drôle de façon de célébrer la Journée de l’arbre, qui tombe demain.
En effet, la saison de Noël, celle du don par excellence, est devenue aussi, apparemment, celle qui ne fait pas exception au niveau de la dégradation écologique. Il semble que dans plusieurs villages situés dans des régions boisées, les populations ne se privent pas de couper des arbres dans les forêts avoisinantes pour leur décoration de fête. Or, comme chacun le sait, un arbre abattu est condamné à une mort lente et certaine, puisque privé de ses racines, et ne pouvant même plus être replanté.
Il y a...
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