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Actualités - OPINION

Assises techniques du 14 Mars en avant-première du congrès de février L’éclairage de Philippe Abi-Akl

Les cadres du département de coordination du 14 Mars préparent une réunion élargie des pôles pour régler le dossier des élections. Et énoncer une déclaration commune d’intentions, afin que le congrès général prévu en février au BIEL pour proclamer le programme politique, sur base duquel les suffrages des électeurs vont être sollicités, puisse s’accompagner d’une promulgation des 128 candidats que le front compte présenter dans tout le pays. Mais pourquoi, en avant-propos, une déclaration commune d’intentions ? Parce qu’il faut, répondent ces cadres, peaufiner une chorégraphie adaptée à toutes les scènes électorales. C’est-à-dire forger aussi bien des devises générales, des antiennes, distillées en tous lieux, reflétant les principes de la coalition, que mijoter des slogans spécifiques aux diverses régions. En effet, dans certaines circonscriptions, le 14 Mars songe à s’allier avec des indépendants influents qui auraient leurs propres thèmes à défendre. En même temps, il convient d’arrêter l’ordre de passage, ainsi que le tempo, des rassemblements et des meetings pour bien mobiliser les masses. Ce manifeste préliminaire pourrait être mis au point dans les prochains jours. Il devrait s’accompagner d’une nouvelle mise en garde, également préalable, contre le chantage de l’intimidation armée. Et encore plus contre la menace prosyrienne, toujours pendante, d’un recours à la violence pour infléchir ou saboter le scrutin. Une réaction loyaliste d’autant plus nécessaire que, selon des informations en provenance des régions, des personnalités opposantes seraient actuellement en train de distribuer des armes à leurs partisans. Ces recoupements, que recueille le département de coordination du 14 Mars, mettent l’accent sur le fait que le Hezbollah aurait installé dernièrement des camps d’entraînement dans les jurds de Jbeil et de la Békaa, les instructeurs du Hezb formant des éléments qui relèvent de divers partis affiliés au 8 Mars. De leur côté, des sources diplomatiques confirment avoir reçu des rapports de terrain faisant état de la multiplication de patrouilles armées du Hezb sur les lignes de cime. Indication du reste confirmée par plusieurs randonneurs locaux qui ont croisé des éléments armés dans le jurd de Jbeil et dans le jurd surplombant la Békaa du côté ouest. Les loyalistes s’alarment donc, en soulignant que s’abritant derrière l’exemple du Hezbollah, nombre de partis prosyriens entretiennent désormais de véritables milices clandestines En affirmant qu’il n’est pas question pour eux d’appliquer la 1559 et la 1701 et de désarmer, puisqu’ils soutiennent la Résistance. Le 14 Mars compte en saisir le chef de l’État, le chef du gouvernement, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, ainsi que le commandement de l’armée et la direction de la police pour exiger qu’il soit mis un terme à ce phénomène grandissant d’armes illégales. Et que l’on fasse au moins la part entre l’armement effectivement résistant et l’armement milicien. Le président Sleiman va en tout cas se pencher sur le dossier de l’organisation des élections après sa visite en Jordanie à la mi-décembre. Il va se réunir avec les responsables concernés et leur répéter de fermes consignes visant à assurer un scrutin sécurisé, transparent, libre et démocratique. Il devrait en outre conférer, le 9 décembre, avec Jimmy Carter qui souhaiterait proposer une mission d’observateurs. Même vœu du côté des Européens.
Les cadres du département de coordination du 14 Mars préparent une réunion élargie des pôles pour régler le dossier des élections. Et énoncer une déclaration commune d’intentions, afin que le congrès général prévu en février au BIEL pour proclamer le programme politique, sur base duquel les suffrages des électeurs vont être sollicités, puisse s’accompagner d’une promulgation des 128 candidats que le front compte présenter dans tout le pays.
Mais pourquoi, en avant-propos, une déclaration commune d’intentions ? Parce qu’il faut, répondent ces cadres, peaufiner une chorégraphie adaptée à toutes les scènes électorales. C’est-à-dire forger aussi bien des devises générales, des antiennes, distillées en tous lieux, reflétant les principes de la coalition, que mijoter des slogans spécifiques aux...