Un exemple flagrant : les habitants de Zouk. Ils subissent depuis des décennies une malédiction, celle de recevoir en pleins poumons la fumée noire des deux grandes cheminées de l’une des plus grandes et plus vieilles centrales du pays, dont la silhouette reconnaissable se dessine au loin à l’horizon. À plus d’une reprise, ils ont élevé la voix pour dénoncer la pollution à laquelle ils sont exposés, les cas d’asthme qui se multiplient chez les enfants, les maladies...
Actualités - OPINION
Pause verte L’enfer des gaz toxiques de Suzanne Baaklini
Par BAAKLINI Suzanne, le 28 novembre 2008 à 00h00
Vous croyez que vous payez cher l’électricité ? Vous avez aussi la facture du générateur à régler ? Vous vous plaignez des coupures fréquentes ? Il y a ceux, en tout cas, qui paient bien trop cher le courant, ceux qui vivent près des centrales vétustes et qui inhalent à longueur de journées et de nuits l’air pollué qui s’en dégage.
Un exemple flagrant : les habitants de Zouk. Ils subissent depuis des décennies une malédiction, celle de recevoir en pleins poumons la fumée noire des deux grandes cheminées de l’une des plus grandes et plus vieilles centrales du pays, dont la silhouette reconnaissable se dessine au loin à l’horizon. À plus d’une reprise, ils ont élevé la voix pour dénoncer la pollution à laquelle ils sont exposés, les cas d’asthme qui se multiplient chez les enfants, les maladies pulmonaires.
Il n’y a cependant rien à faire : en l’absence d’une nouvelle stratégie mise en place au plan de l’énergie, et alors que l’électricité reste un gouffre financier, la vieille centrale continuera d’être indispensable au réseau national de distribution, et des milliers d’habitants continueront de vivre dans une atmosphère polluée de gaz toxiques, comme si leurs voix également étaient étouffées par la fumée.
Et si ce n’est pas une centrale électrique, ce sont les générateurs qui asphyxient. Ceux-ci garantissent une pollution bien plus généralisée, puisqu’ils sont partout, et donnent la preuve indéniable de l’échec du secteur de l’électricité. Il suffit simplement que le courant se coupe pour que vous receviez le mazout en pleines narines, et un bruit assourdissant dans les oreilles. Parlons d’une qualité de vie !
Imaginez donc, pour en revenir au sujet premier, combien il est agréable de vivre à Zouk : le courant se coupe souvent, comme dans d’autres régions, et, où que vous soyez, vous n’êtes jamais très éloignés d’un générateur en marche. Et dans tous les cas, courant ou pas courant, la centrale ou les générateurs vomissent leurs résidus toxiques.
Il y a des enfers sur terre dont il est difficile d’échapper !
Vous croyez que vous payez cher l’électricité ? Vous avez aussi la facture du générateur à régler ? Vous vous plaignez des coupures fréquentes ? Il y a ceux, en tout cas, qui paient bien trop cher le courant, ceux qui vivent près des centrales vétustes et qui inhalent à longueur de journées et de nuits l’air pollué qui s’en dégage.
Un exemple flagrant : les habitants de Zouk. Ils subissent depuis des décennies une malédiction, celle de recevoir en pleins poumons la fumée noire des deux grandes cheminées de l’une des plus grandes et plus vieilles centrales du pays, dont la silhouette reconnaissable se dessine au loin à l’horizon. À plus d’une reprise, ils ont élevé la voix pour dénoncer la pollution à laquelle ils sont exposés, les cas d’asthme qui se multiplient chez les enfants, les maladies...
Un exemple flagrant : les habitants de Zouk. Ils subissent depuis des décennies une malédiction, celle de recevoir en pleins poumons la fumée noire des deux grandes cheminées de l’une des plus grandes et plus vieilles centrales du pays, dont la silhouette reconnaissable se dessine au loin à l’horizon. À plus d’une reprise, ils ont élevé la voix pour dénoncer la pollution à laquelle ils sont exposés, les cas d’asthme qui se multiplient chez les enfants, les maladies...