À premier abord, outre les nombreux drapeaux brésiliens fièrement suspendus çà et là, le souk, plus connu pour ses multiples échoppes remplies de trésors d’Arabie, semblait bien calme. Mais vendredi, à 19h30, un déferlement de plumes et de paillettes, typiques de la bouillonnante culture brésilienne, ont envahi l’étroite et unique ruelle du vieux...
Actualités - CHRONOLOGIE
Danse, culture et cuisine brésiliennes à l’honneur Le carnaval de Rio s’invite au vieux souk de Zouk
Par ABI ASSI Linda, le 25 août 2008 à 00h00
Le vieux souk de Zouk était en pleine effervescence le week-end dernier. Trois jours durant, danse, cuisine et culture brésiliennes ont investi le vieux souk au plus grand bonheur des Libanais qui ont pu assister à un spectacle inédit ; c’était en effet le premier carnaval brésilien organisé au Liban. Cet événement qui rendait hommage au pays sud-américain ne pouvait pas trouver hôte plus approprié que le Liban, un pays à la croisée des mondes et des cultures.
À premier abord, outre les nombreux drapeaux brésiliens fièrement suspendus çà et là, le souk, plus connu pour ses multiples échoppes remplies de trésors d’Arabie, semblait bien calme. Mais vendredi, à 19h30, un déferlement de plumes et de paillettes, typiques de la bouillonnante culture brésilienne, ont envahi l’étroite et unique ruelle du vieux souk. Quatre danseuses attifées de tout l’attirail traditionnel des carnavals brésiliens ont commencé à se déhancher gaiement devant une foule ravie. La vue des belles Brésiliennes déambulant dans l’allée du vieux souk a provoqué un attroupement instantané : les quelques curieux qui avaient fait le déplacement se sont empressés autour du joyeux cortège, soucieux de ne pas rater un instant de ce spectacle inédit.
Tout au long du carnaval, qui s’est ouvert vendredi et a pris fin hier, dimanche, la foule a pu apprécier la gastronomie brésilienne. De nombreux stands érigés pour l’occasion proposaient des mets traditionnels brésiliens aux noms et aux saveurs exotiques : le feijoada, le plat national brésilien (un coustelous de porc frit avec des saucisses et des lardons), le carne del sol (une viande de bœuf salé), le brigadeiro (des truffes au chocolat), et le caïpirinha, une boisson forte composée de cachaça, un alcool brésilien, de sucre, de glace pilée et de citron vert.
Une fois le défilé terminé, la foule s’est regroupée autour d’une estrade improvisée, afin d’écouter l’hymne libanais, suivi de l’hymne brésilien. M. Roberto Gabriel Medeiros, représentant de l’ambassade brésilienne et attaché culturel de l’ambassade, a alors pris la parole et prononcé un discours en arabe dans lequel il a remercié la municipalité de Zouk et ses habitants pour leur accueil chaleureux.
Ce fut ensuite au tour de Nouhad Nawfal, le promoteur des activités et infrastructures culturelles à Zouk, de prendre la parole. Dans son discours, ce dernier a commencé par saluer le lien entre le Liban et le Brésil et a souligné l’importance de l’événement qui a permis de « sceller une fois pour toutes l’amitié entre les deux pays ». M. Naufal a conclu son discours en exhortant les nombreux Libanais présents à « laisser leurs sens s’envoler vers une culture chaleureuse en perpétuel fleurissement », annonçant ainsi la reprise des festivités ; les danseuses se sont alors remises à danser au son d’un entraînant air brésilien, pour le plus grand bonheur des badauds et des curieux.
Malgré le tintamarre incessant, nous sommes parvenus à toucher deux mots à M. Medeiros, qui nous a expliqué que l’intérêt principal de cet événement était de divulguer la culture, la gastronomie, mais également les coutumes et traditions brésiliennes. Il nous a expliqué qu’il existe des « liens historiques entre le Liban et le Brésil qui remontent à l’émigration de Libanais à l’époque de l’Empire ottoman ». Ces Libanais qui se sont installés au Brésil vers la fin du dix-neuvième siècle sont aujourd’hui devenus partie intégrante de la population brésilienne. Et M. Medeiros d’affirmer que « les deux pays sont plus que des amis, ce sont des frères ».
Linda ABI ASSI
Le vieux souk de Zouk était en pleine effervescence le week-end dernier. Trois jours durant, danse, cuisine et culture brésiliennes ont investi le vieux souk au plus grand bonheur des Libanais qui ont pu assister à un spectacle inédit ; c’était en effet le premier carnaval brésilien organisé au Liban. Cet événement qui rendait hommage au pays sud-américain ne pouvait pas trouver hôte plus approprié que le Liban, un pays à la croisée des mondes et des cultures.
À premier abord, outre les nombreux drapeaux brésiliens fièrement suspendus çà et là, le souk, plus connu pour ses multiples échoppes remplies de trésors d’Arabie, semblait bien calme. Mais vendredi, à 19h30, un déferlement de plumes et de paillettes, typiques de la bouillonnante culture brésilienne, ont envahi l’étroite et unique ruelle du vieux...
À premier abord, outre les nombreux drapeaux brésiliens fièrement suspendus çà et là, le souk, plus connu pour ses multiples échoppes remplies de trésors d’Arabie, semblait bien calme. Mais vendredi, à 19h30, un déferlement de plumes et de paillettes, typiques de la bouillonnante culture brésilienne, ont envahi l’étroite et unique ruelle du vieux...