Il faut dire que les concerts de musique orientale ont cette particularité, chez nous, de fonctionner comme une soirée entre amis. D’abord, et avant même que l’artiste ne fasse son apparition sur scène, on danse debout. Ayant accueilli le chanteur avec une dose concentrée d’applaudissements, l’on se sent libre de changer de place, de se...
Actualités - CHRONOLOGIE
Festival de Baalbeck Un vrai bonheur partagé avec Warda
Par GHANDOUR HERT MAYA, le 22 août 2008 à 00h00
Hier soir, Baalbeck a accueilli à bras ouverts Warda al-Jazayria, la divine diva du monde arabe. Pour le plus grand bonheur de 3 300 admirateurs ayant bravé les embouteillages de la sortie de Beyrouth, le brouillard à couper au couteau de Sofar et la longue route plongée dans l’obscurité la plus totale qui mène à la cité du Soleil. Qu’à cela ne tienne. Et pour cause. La rose algérienne possède un répertoire à faire danser et chanter toutes les statues, même millénaires.
Il faut dire que les concerts de musique orientale ont cette particularité, chez nous, de fonctionner comme une soirée entre amis. D’abord, et avant même que l’artiste ne fasse son apparition sur scène, on danse debout. Ayant accueilli le chanteur avec une dose concentrée d’applaudissements, l’on se sent libre de changer de place, de se mettre debout, de griller une cigarette, de se promener, de chanter et de danser. Tout cela dans une atmosphère des plus sympathiques, une convivialité des plus entraînantes. Un vrai bonheur partagé.
Les chanceux qui étaient présents en 2005 au concert de Warda se souviennent de sa présence scénique et de sa voix prompte à donner des frissons. En effet, l’interprète de Akdib Alik et de Hekayati maa Ezzaman n’a pas son pareil pour envoûter son public, tantôt avec des chansons bien rythmées, tantôt dans un registre plus intimiste. La voilà donc trois ans plus tard dans un nouveau récital tout en émotions et en vibrations. Que ce soit dans la nuance des écorchures intimes, des questionnements pudiques ou dans les amours primesautières.
Tous ces textes pastel, ces instants jubilatoires d’intelligence et de subtilité où elle allie son sens de la générosité à son talent d’interprète pour donner au public une bonne dose de tarab étaient bien au rendez-vous hier. Amoureuse, militante pour la paix, tour à tour fragile et incandescente, elle fait de ce récital un moment précieux, empreint de grâce et de majesté.
Warda sur scène, sous les lumières blanches, orangées et bleues, au fil des mots passionnés ou douloureux, et pour plus de deux heures de spectacle, elle est la puissance des sentiments, l’amour et le désespoir ; ses chansons, elle les porte avec flamme....Et comme un écho déchirant, la voix de la diva transperce soudain de ses tourments les ténèbres.
Bis, bis et re-bis. Comment était Warda, alors ? Pour résumer le sentiment de ses fans, disons que cette rose-là est de l’espèce des « cœurbivores ».
Maya GHANDOUR HERT
Hier soir, Baalbeck a accueilli à bras ouverts Warda al-Jazayria, la divine diva du monde arabe. Pour le plus grand bonheur de 3 300 admirateurs ayant bravé les embouteillages de la sortie de Beyrouth, le brouillard à couper au couteau de Sofar et la longue route plongée dans l’obscurité la plus totale qui mène à la cité du Soleil. Qu’à cela ne tienne. Et pour cause. La rose algérienne possède un répertoire à faire danser et chanter toutes les statues, même millénaires.
Il faut dire que les concerts de musique orientale ont cette particularité, chez nous, de fonctionner comme une soirée entre amis. D’abord, et avant même que l’artiste ne fasse son apparition sur scène, on danse debout. Ayant accueilli le chanteur avec une dose concentrée d’applaudissements, l’on se sent libre de changer de place, de se...
Il faut dire que les concerts de musique orientale ont cette particularité, chez nous, de fonctionner comme une soirée entre amis. D’abord, et avant même que l’artiste ne fasse son apparition sur scène, on danse debout. Ayant accueilli le chanteur avec une dose concentrée d’applaudissements, l’on se sent libre de changer de place, de se...