Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Point de presse à Washington de Thomas Staal, en charge des progammes de l’USAid pour le Liban Aide américaine accrue aux municipalités capables de stimuler l’essor économique et le développement local WASHINGTON- Irène MOSALLI

«Les États-Unis sont plus que jamais engagés aux côtés du Liban qui possède de grandes potentialités ayant besoin d’être boostées. » C’est ce qu’a déclaré Thomas Staal, actuellement en charge des programmes de l’USAid (The United States Agency for International Development) au Liban, lors d’un briefing au National Press Center, à Washington. Dans cette optique, il a mis en relief la diversification équilibrée de l’aide américaine par le biais des municipalités, « pour les amener à stimuler le développement économique local, et non seulement se préoccuper de l’eau et de l’électricité ». Et d’ajouter que l’USAid fonde ses initiatives sur la coordination avec les municipalités, les officiels du gouvernement, les ONG locales, les leaders du monde des affaires, et des groupes de jeunes. « La plupart des idées, dit-il, viennent des gens eux-mêmes. Nous n’arrivons pas avec nos propres programmes. C’est là une approche particulière de collaboration. » L’agence se concentre actuellement sur plusieurs domaines qu’elle juge primordiaux : le développement économique (créations d’emplois et amélioration des activités économiques en cours) ; l’eau (menacée par la pollution) et les problèmes d’environnement ; la gouvernance démocratique ou la capacité du gouvernement d’accomplir ce qu’un gouvernement est supposé faire sur le plan local ; l’éducation, du primaire à l’université. Une aide de 500 millions de dollars depuis 2002 Côté chiffres, M. Staal les présente ainsi : « Chaque année, le budget pour le Liban était de 44, 6 millions de dollars. Depuis 2002, notre participation est de 500 millions de dollars. Ceci uniquement pour les programmes de l’USAid. Après la guerre de 2006, le Congrès a approuvé un supplément : 300 millions en 2007. Une partie substantielle de cette somme a servi de “Cash transfer”, c’est-à-dire un accord avec le gouvernement pour payer une part de ses dettes à la Banque mondiale. » M. Staal a ensuite expliqué avec précision les travaux accomplis dans les zones rurales, notamment dans le Nord et la région de Jezzine. Là, 850 municipalités ont reçu des ordinateurs (pour leur comptabilité et leur connexion avec leur ministère) pour une meilleure transparence. Trente projets d’égouts (dont quinze au Chouf) ont été exécutés. À Zahlé, et toujours avec la collaboration de la municipalité, l’aide a porté sur le traitement des déchets solides. Avec le ministère de l’Éducation, 283 écoles publiques sont en train d’être réhabilitées. En ce qui concerne la reconstruction de Naher el-Bared, l’USAid a octroyé 10 millions de dollars à l’Unrwa pour des travaux à l’intérieur du camp et l’agence a prévu un programme de 6 millions de dollars avec les municipalités et une équipe de coordinateurs mise en place par le bureau du Premier ministre. Et M. Staal d’ajouter : « Après la guerre de 2006, nous avons notamment utilisé le budget adjoint par le Congrès au nettoyage de 46 zones envahies par les carburants (environ 6 millions de dollars) et la reconstruction du pont de Mdeirej (30 millions de dollars) dont les travaux sont bien avancés. » Notons dans ce contexte qu’une coopérative vient d’être formée à Azour (près de Jezzine) par un groupe de 200 personnes atteintes par l’explosion de mines et leurs proches qui ont choisi de développer et de mettre très prochainement sur le marché, avec l’aide de l’USAid, trois genres de produits : le miel et des bougies de cire, les œufs, et des dérivés du lait de chèvre. Une partie du budget de ce projet provient du « Leahey War Victims Fund », du nom du sénateur américain Patrick Leahey qui l’a créé. Ces produits seront mis en vente le mois prochain sous le label « B. Baladi ». Également à l’agenda de l’USAid, une initiation à des élections parlementaires libres, et dans un tout autre domaine, le tracé d’une piste de marche en montagne allant du nord (Kobeït) au sud (Marjeyoun), ainsi que l’aménagement de logis chez l’hôte pour les touristes, appelé «Dhiafee».
«Les États-Unis sont plus que jamais engagés aux côtés du Liban qui possède de grandes potentialités ayant besoin d’être boostées. » C’est ce qu’a déclaré Thomas Staal, actuellement en charge des programmes de l’USAid (The United States Agency for International Development) au Liban, lors d’un briefing au National Press Center, à Washington. Dans cette optique, il a mis en...