Actualités - CHRONOLOGIE
Festival de byblos - Percussions brésiliennes avec Barbatuques, ce soir, à 20h Un spectacle qui fait du bruit Maya GHANDOUR HERT
Par GHANDOUR HERT MAYA, le 25 juillet 2008 à 00h00
Une voix chantée, bruitée ou syncopée et des percussions corporelles à coups de grandes claques. C’est ainsi que le groupe Barbatuques fait résonner son corps et chanter sa peau pour s’en servir comme instruments de musique. Formée à São Paulo en 1996, la bande de Fernando Barba parcourt le monde en se tapant sur les cuisses. Chorégraphie sonore ou concert physique, au choix, ce mini-spectacle qui s’est déroulé dans le cadre du Festival de Byblos a amusé les amateurs de performances percussives. Sans plus. D’ailleurs, il n’a pas d’ambitions plus sophistiquées. Des rythmes traditionnels brésiliens à ceux du funk ou du hip-hop, le public (le très jeune surtout) a trouvé avec cette sympathique équipe matière à applaudir. C’est simple, coloré, rythmé. Il est évident, dans ces circonstances, que ceux qui s’attendaient à une performance physique spectaculaire sont restés sur leur faim.
Quoi qu’il en soit, on ne sort pas indemne du spectacle des Barbatuques. Une claque par ci, une tape par là. Pour peu qu’on se prenne au jeu des musiciens, on se retrouve avec un érythème des paumes (à force d’applaudir, évidemment), une vasodilatation des joues et des fourmis qui vous grignotent le bout des orteils.
Premier tableau : les artistes entrent en scène, l’un après l’autre. Ils se saluent et commencent à se taper sur les joues, histoire de se mettre dans le bain. Dès le premier coup de frappe, le tempo est donné. C’est à une valse de gifles qu’on va assister ce soir-là. Toute la « musique » vient de là. Aucun autre fond sonore ne vient aider ou marquer le rythme.
Utilisant toute une batterie… d’instruments corporels, la joyeuse bande à Barba fait de la musique. De rien, d’un doigt qui claque, d’une main qui frappe, d’une langue qui claque, les musiciens créent un rythme et offrent une chorégraphie toute en synchronie. Mains et pieds y vont de leur couplet. Les mains battent la cadence pendant que les pieds font les percussions. Là, le public est mis à contribution. Et le rythme se transmet rapidement de la scène à la salle. Un murmure, un roucoulement, un bruissement, un chuintement et le tour est joué.
Coloré, joyeux, ce spectacle présente forró, samba, hip-hop, passés à la moulinette Barba. Les barba boys et girls sautent, tapent dans leurs mains, courent, crient, exposant une musique vivante et interactive.
Mais voilà. Au bout d’une heure de scène, le rythme devient forceément un brin monotone à la fin, sans aucune musique qui pourrait rattraper une éventuelle… fausse note.
On l’aura compris, le show des Barbatuques est une création basée sur les rythmes. Ces derniers sont « inventés » par le fondateur, le fameux Barba. Ce dernier met en place une structure, un cadre au sein duquel les membres de la troupe trouvent une large marge d’improvisation. Chacun bouge à sa manière et le spectacle, juxtaposition de performances individuelles, n’en tombe pas pour autant dans une représentation chaotique. C’est, en quelque sorte, un chaos organisé et très bénin.
Une voix chantée, bruitée ou syncopée et des percussions corporelles à coups de grandes claques. C’est ainsi que le groupe Barbatuques fait résonner son corps et chanter sa peau pour s’en servir comme instruments de musique. Formée à São Paulo en 1996, la bande de Fernando Barba parcourt le monde en se tapant sur les cuisses. Chorégraphie sonore ou concert physique, au choix, ce mini-spectacle qui s’est déroulé dans le cadre du Festival de Byblos a amusé les amateurs de performances percussives. Sans plus. D’ailleurs, il n’a pas d’ambitions plus sophistiquées. Des rythmes traditionnels brésiliens à ceux du funk ou du hip-hop, le public (le très jeune surtout) a trouvé avec cette sympathique équipe matière à applaudir. C’est simple, coloré, rythmé. Il est évident, dans ces circonstances, que ceux qui...