Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a participé hier, à Sydney, à la cérémonie d’accueil du pape Benoît XVI, attendu à Darling Harbour par des dizaines de milliers de jeunes venus pour la messe en plein air. Le pape a ainsi pu voir le chef de l’Église maronite et, dans le même temps, quelques drapeaux libanais qui s’agitaient dans la foule.
Auparavant, le patriarche Sfeir avait longuement rencontré le Premier ministre australien, l’anglican Kevin Rudd, avec lequel il avait parlé de la situation au Liban et de l’Église maronite.
Il n’a pas été facile de satisfaire la curiosité du Premier ministre australien, qui a rendu hommage « au leadership spirituel et national » du chef de l’Église maronite « non seulement au Liban, mais dans le monde ».
Le responsable australien semblait au fait des grands événements qui agitent le pays, mais a d’abord affirmé que le mot même de Liban réveille en lui des souvenirs d’enfance. Il a précisé que son père faisait partie des troupes alliées qui avaient débarqué au Liban, au début des années 40, citant une lettre de ce dernier dans laquelle, s’adressant à son épouse, il écrivait : « Beyrouth est belle, et tout le Liban est beau. »
Pour sa part, le patriarche a remercié son hôte pour les marques d’honneur qui lui ont été réservées, à chaque étape de sa tournée pastorale, et pour la présence depuis 1956 au Liban d’un contingent australien faisant partie de la force onusienne d’observation de l’armistice. Il s’est également dit ému de voir tant de Libanais loyaux à leur seconde patrie et a invité le responsable australien à visiter le Liban.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a participé hier, à Sydney, à la cérémonie d’accueil du pape Benoît XVI, attendu à Darling Harbour par des dizaines de milliers de jeunes venus pour la messe en plein air. Le pape a ainsi pu voir le chef de l’Église maronite et, dans le même temps, quelques drapeaux libanais qui s’agitaient dans la foule.
Auparavant, le patriarche Sfeir avait longuement rencontré le Premier ministre australien, l’anglican Kevin Rudd, avec lequel il avait parlé de la situation au Liban et de l’Église maronite.
Il n’a pas été facile de satisfaire la curiosité du Premier ministre australien, qui a rendu hommage « au leadership spirituel et national » du chef de l’Église maronite « non seulement au Liban, mais dans le monde ».
Le responsable australien semblait au...
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