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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de l’Église maronite souligne « l’amour de la liberté et le pluralisme religieux » que le Liban et l’Australie ont en commun La ville d’Adélaïde réserve un accueil de chef d’État au patriarche Sfeir

Sous une pluie battante qui ne s’est pas arrêtée de tomber de la journée, la ville d’Adélaïde a réservé un accueil de chef d’État, hier, au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Accueilli à l’aéroport par des dizaines de Libanais d’origine agitant des drapeaux aux couleurs du Liban, de l’Australie et du Vatican, le prélat a été ensuite reçu avec tous les honneurs par Mike Rann, le Premier ministre d’Australie méridionale, dont Adélaïde est la capitale. Ce dernier, qui l’attendait devant le siège du Parlement, l’a ensuite accompagné vers l’une des salles intérieures où les deux hommes se sont entretenus en tête à tête, avant de rejoindre une grande réception où tout ce que Adélaïde compte de notables et de gens originaires du Liban étaient massés. Parmi les personnalités venues saluer le patriarche figuraient le ministre de la Justice et du Pluralisme culturel, Mike Atkinson, et l’archevêque de la ville, Mgr Philip Wilson, qui ont tous deux rendu hommage au patriarche maronite et souligné l’importance du rôle qu’il joue sur le plan libanais, et même au niveau mondial. Les deux hommes ont relevé en particulier le respect que portent au patriarche les présidents américain et français, et l’oreille attentive que ces chefs d’État prêtent à ses avis et conseils. Le Premier ministre a souligné le rôle particulièrement actif des Libanais d’Australie, précisant que quelque 25 000 d’entre eux résident à Adélaïde, dont une majorité de souche druze, note-t-on. Il a offert au patriarche un boomerang serti de pierres en lui souhaitant de « revenir ». Aux éloges rendus par les deux responsables australiens à l’endurance et à l’amour de la liberté des Libanais face aux adversités, le patriarche a répliqué en affirmant que « cet amour de la liberté se retrouve aussi bien au Liban qu’en Australie », et que « les deux pays ont en outre le pluralisme culturel en patrimoine commun ». Une délégation comprenant des personnalités religieuses de toutes les communautés libanaises a également accueilli le patriarche à l’aéroport, ce qui l’a particulièrement touché. « Je dirai, à mon retour, que vous êtes plus unis ici qu’au Liban », leur a affirmé le chef de l’Église maronite, soulevant de frénétiques applaudissements et des « é-wiha » bien libanais. Le patriarche a ensuite déjeuné à la table du consul honoraire du Liban à Adélaïde, Élias Nemr, en présence d’une représentante du Premier ministre, Hieu Van Lee. En soirée, le patriarche a présidé la messe dans l’église Saint-François-Xavier d’Adélaïde, assisté des évêques Aad Abikaram et Samir Mazloum, et de monsignor Joseph Tok. Adélaïde était la seconde étape du voyage pastoral du patriarche Sfeir, qui doit assister dans quelques jours à l’une des phases des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui se tiennent cette année à Syndey et se clôtureront en présence du pape Benoît XVI. L’Église maronite a cherché à profiter de l’occasion pour encourager le plus grand nombre de jeunes chrétiens libanais à assister aux JMJ et, en marge de ces journées, à se retrouver entre eux, venus du Liban et de tous les pays d’émigration, pour redécouvrir leur identité et le sens de la mission qui caractérise leur présence. La prochaine étape australienne du patriarche Sfeir sera Melbourne. C’est le second voyage du patriarche Sfeir en Australie, le premier remontant à quinze ans. À l’époque, toutefois, sa visite ne comprenait pas une escale à Adélaïde.
Sous une pluie battante qui ne s’est pas arrêtée de tomber de la journée, la ville d’Adélaïde a réservé un accueil de chef d’État, hier, au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Accueilli à l’aéroport par des dizaines de Libanais d’origine agitant des drapeaux aux couleurs du Liban, de l’Australie et du Vatican, le prélat a été ensuite reçu avec tous les...