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VARIÉTÉS - Ycare en France et Fady Maalouf en Allemagne mettent le Liban à l’honneur Ils sont les « nouvelles stars » de la chanson Carla HENOUD

Le premier, Ycare, est d’origine libanaise et rêve de revoir le pays du Cèdre. Candidat malheureux de « La Nouvelle Star », sur M6, il a perdu en quarts de finale. Le second, Fady Maalouf, est un produit 100 % libanais qui a atteint les finales dans la version allemande de l’émission, intitulée « Deutschland sucht den superstar ». Ensemble, ils ont réussi à remuer la fibre nationale… Ycare, c’est un prénom, un regard, une attitude. Un prénom cerné de deux ailes, comme pour lui rappeler de ne pas les brûler. Certains ont adoré, d’autres ont chahuté les drôles de prestation de ce jeune homme de 24 ans qui a tout de même réussi à atteindre les quarts de finale de l’émission Nouvelle Star diffusée sur M6. D’origine libanaise, né à Dakar, ce « fou chantant », ce pantin très articulé, qu’une fracture au tibia a détourné d’une carrière sportive prometteuse, avoue être obstiné, nerveux, mais tellement tendre… Du Liban, il garde des souvenirs lointains, il y est venu la dernière fois lorsqu’il avait sept ans, et retient toute la chaleur de ses fans libanais qui n’ont cessé de l’encourager durant les nombreuses semaines de l’émission, en votant pour lui. Son frère Sam Attyé est son plus grand fan, son double, son complice. La culture musicale du chanteur englobe Radio Head, Bob Marley, Björk, Brel, mais également Feyrouz. Broker dans une société d’import-export, sans doute va-t-il à présent s’en détourner, nouveau jeu de hasard, pour faire de la scène. Car c’est sur les planches qu’il peut au mieux s’exprimer et se laisser aller à tous les excès. Lors du 9e prime, diffusé en direct le 29 mai, et après avoir interprété à sa manière très personnelle Déshabillez moi puis The show must go on et récolté les applaudissements d’un jury totalement conquis, Ycare a dû s’incliner devant le vote du public, et se retirer d’un show qui se poursuivra sans lui. « Je m’appelle Hassan et j’arrive. À bientôt, » lance-t-il avant de se retirer avec élégance. Nous l’attendons… Cap sur l’Allemagne En atteignant les finales, Fady Maalouf est le presque gagnant de la version allemande de cette même émission sur RTL. « C’est une victoire au goût étrange, avoue-t-il avec maturité. D’une part, la très subite célébrité change tout et, d’autre part, n’ayant pas remporté la première place, the winner takes it all, je suis donc en attente, les mains vides… » « Ich bin ein Libanese », a-t-il fièrement déclaré, lors des castings qui ont sélectionné 120 candidats parmi les… 30 000 postulants. Première victoire pour ce jeune homme ambitieux, né à Zahlé et qui a quitté le Liban après la guerre de juillet 2006, fatigué de ces violences. Il se dirige tout naturellement à Hambourg. son père Mounir, qui fut gérant du Portemilio de 1989 à 2006, a de la famille là-bas et un fils né d’une première union avec une Allemande. Le jeune homme, qui possède parfaitement la langue (il en parle 5 et chante en 7 langues), avait étudié le stylisme, chanté dans quelques restaurants chics de la capitale et approfondi son talent et sa technique vocale avec Mary Mahfouz, professeur à la Star Academy. C’est en travaillant dans un café de la ville allemande, le Balzac, qu’il décide de tenter sa chance. Cinquante candidats heureux seront choisis par un jury de professionnels, puis 30, puis 15. « C’était un véritable marathon, nous avons passé trois jours sans dormir. » Lors du lancement de l’émission, le 8 mars, il n’en reste que 10. Fady fait partie des heureux participants. « J’ai réalisé à ce moment précis que j’avais toutes les chances d’aller loin. » Durant toutes ces semaines, le chanteur au physique charmant, au sourire touchant, à la voix chaude et sensuelle, n’a cessé de convaincre un public ravi. Your Song, Home, I can’t smile without you, ou encore Sad eyes ont égrené ses moments où il fut qualifié de « roi de la chanson romantique ». Jeune roi qui a fait la couverture des revues locales, répondu à des centaines d’interviews, avant de céder la couronne à son rival Thomas, au style plus rock, avec beaucoup de fair play. « J’ai été élu septième personnalité préférée d’Europe. Il m’a fallu un mois pour m’adapter à cette nouvelle vie : un show gigantesque par semaine devant des milliers de téléspectateurs, une célébrité tellement subite qu’elle en devient violente, une presse qui dit tout et n’importe quoi… Le meilleur comme le pire. » Le 17 mai, et en présence de ses parents, invités pour les trois dernières semaines de la compétition, et en dépit d’une chanson taillée sur mesure intitulée I’m Blessed, qu’il a très justement chantée, le jeune homme passe très près de la victoire. « C’était très émouvant, la production m’avait fait la surprise de convier ma famille. À l’annonce des résultats, mon cœur s’est mis à battre la chamade. C’était très intense… Toutes ces émotions laissent un grand vide, le lendemain, pour tous les participants et surtout les finalistes. » « J’ai appris à mon fils à être bon perdant », avoue le père, fier et ému. Fady Maalouf a tout à gagner. L’émission, qui englobe également l’Autriche et la Suisse, a mis sous les projecteurs sa voix de chanteur de variété, un ton juste qui porte toutes ses promesses, et une personnalité attachante. Carrière à suivre…
Le premier, Ycare, est d’origine libanaise et rêve de revoir le pays du Cèdre. Candidat malheureux de « La Nouvelle Star », sur M6, il a perdu en quarts de finale. Le second, Fady Maalouf, est un produit 100 % libanais qui a atteint les finales dans la version allemande de l’émission, intitulée « Deutschland sucht den superstar ». Ensemble, ils ont réussi à remuer la fibre...