Le patriarche maronite poursuit sa visite
en Afrique du Sud
Sfeir : Ce qui se passe « n’est qu’une tempête sans véritable portée »
JOHANNESBURG, de Habib CHLOUK
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier à Johannesburg, en Afrique du Sud, que « ce qui se passse actuellement au Liban n’est qu’une tempête de courte durée et sans véritable portée ».
Interrogé par le journal al-Mawrid al-afriqi, le patriarche a ajouté que l’unité des Libanais « finira par triompher très rapidement ».
Il a réaffirmé que ce sont des « agendas extérieurs » qui sont mis en œuvre au Liban « au service de divers États ». « Si les choses étaient laissées aux seuls Libanais, nous n’en serions pas là aujourd’hui », a-t-il dit.
« Les agendas étrangers ne sont pas nés d’hier. Cela fait longtemps qu’ils sont à l’œuvre au Liban », a poursuivi Mgr Sfeir, appelant les protagonistes libanais à se mettre à la table de dialogue et à « négocier pacifiquement, car la violence ne sert pas le Liban ».
Le patriarche a couronné hier sa visite à Johannesburg par une cérémonie d’inauguration de l’église Notre-Dame du Liban et de la statue de la Vierge, dans le quartier de Mulbarton. Auparavant, il avait rencontré le président sud-africain Thabo M’Beki avec lequel il a notamment évoqué le rôle de l’importante colonie libanaise dans ce pays.
Une foule importante d’émigrés libanais et d’amis de la colonie était présente à la cérémonie d’inauguration et a accueilli le patriarche et sa délégation par des applaudissements.
Samedi soir, le patriarche avait rencontré des représentants de la colonie libanaise dans le salon de l’église Notre-Dame des Cèdres du Liban.
Invitant les émigrés à visiter le Liban, il leur a dit toutefois : « Visitez-le, mais pas tout de suite, encore un peu. Ce qui se passe aujourd’hui nous broie le cœur. »
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier à Johannesburg, en Afrique du Sud, que « ce qui se passse actuellement au Liban n’est qu’une tempête de courte durée et sans véritable portée ».
Interrogé par le journal al-Mawrid al-afriqi, le patriarche a ajouté que l’unité des Libanais « finira par triompher très rapidement ».
Il a réaffirmé que ce sont des « agendas extérieurs » qui sont mis en œuvre au Liban « au service de divers États ». « Si les choses étaient laissées aux seuls Libanais, nous n’en serions pas là aujourd’hui », a-t-il dit.
« Les agendas étrangers ne sont pas nés d’hier. Cela fait longtemps qu’ils sont à l’œuvre au Liban », a poursuivi Mgr Sfeir, appelant les protagonistes libanais à se mettre à la table de dialogue et à « négocier pacifiquement,...
Offre découverte : tout notre contenu pour 1$ seulement !
Retrouvez tous nos analyses, décryptages, reportages et bien plus encore...
Cet article est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information indépendante.
Dans votre abonnement numérique : la version PDF du quotidien L’Orient-Le Jour, des newsletters réservées aux abonnés ainsi qu'un accès illimité à 3 médias en ligne : L’Orient-Le Jour, L’Orient Today et L’Orient Littéraire.
Les plus commentés
Aoun depuis le Caire : Le Liban veut revenir à une situation de « non-guerre » avec Israël
Dans les prisons israéliennes, la torture généralisée des détenus palestiniens
Municipales : le grand bond en arrière