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VIOLON D’INGRES - Georges Najm, mélomane dans l’âme « Je joue, donc je m’éclate ! »

Il a toujours tout fait en musique. Conduire, étudier, travailler, réfléchir, s’exprimer et se taire. Georges Najm, chargé depuis 2002 de la promotion et de la communication à l’École supérieure des affaires, continue de mener son parcours personnel, académique et professionnel sur des airs de musique classique. « La finesse de Bach, la folie de Beethoven et la grandeur de Haendel, » ses maîtres. Georges Najm baigne dans l’art et, plus encore, dans la musique depuis son enfance. Dans son métier, qu’il fait avec enthousiasme, il tient à souligner ce lien indispensable qui existe entre une entreprise réussie et le monde de l’art. C’est à travers lui que l’information à l’ESA prend une forme et des couleurs, qu’un programme d’études se pare d’une enveloppe séduisante. Entre un MBA obtenu en 2001 et un mastère de spécialisation en marketing et communication de l’ESA décroché en 2006, ce jeune homme de 29 ans, comme un poisson dans l’eau, a trouvé sa juste place dans ce poste et ce cadre : les magnifiques jardins de l’école de gestion, située à Clemenceau. Sa thèse a été consacrée à l’étude de l’utilisation et des avantages de l’art dans la communication. « Ce sujet m’a toujours intéressé. Nous fonctionnons à l’ESA comme une entreprise, ma mission y est donc de travailler sur sa notoriété et sa visibilité, d’une part, et son image, d’autre part. » Un travail qu’il accomplit quotidiennement, bercé par des airs de musique classique qu’il privilégie. « Tout mon équilibre repose sur l’ouïe. Je suis un grand adversaire de la musique polluante... » Compositeur interprète « Encouragé par mes parents, j’ai commencé par apprendre à jouer de la guitare à l’âge de 8 ans avec un professeur privé, raconte Georges. Mauvais choix ! Les cours étaient très intéressants, mais je n’ai pas supporté. Je n’avais sans doute pas de grandes mains flexibles. » Deux ans de guitare et autant de cours de solfège plus tard, cap sur l’orgue, puis le piano, avec le père Élias Kesrouani, doyen de la faculté de musique, « un des meilleurs musicologues avec qui j’ai eu le privilège d’acquérir un superbe apprentissage ». C’est avec lui qu’il apprendra aussi la composition, l’harmonie, l’analyse musicale, le chant et les rudiments de la musique syriaque, qui est à la base de la musique orientale. Depuis, ce mélomane et musicien a composé, interprété et chanté. Seul, ou devant un public restreint. « Je fais plusieurs choses, poursuit-il, j’écoute et j’entends, je fais fonctionner mes oreilles tout le temps, donc je sens ! Je joue, donc je m’éclate. Même au piano, j’interprète un morceau d’une manière anticonventionnelle et très subjective. Tous mes états d’âme se font “ entendre” ! Et enfin je compose, donc je m’exprime. J’harmonise, j’affine et j’essaie sans cesse de progresser. » Noël de l’an passé, l’idée de faire un petit concert lui vient au milieu d’un embouteillage, en écoutant Arie Sacre interprétée par André Boccelli. Il multiplie les coups de téléphone, les repérages de musiciens, notamment au sein de l’ESA, les choristes et les instrumentalistes. Le projet grandissant, il s’occupe du lancement de l’événement, son image visuelle, les appels aux sponsors, la mise en place technique, les invitations. Aucune fausse note n’étant admise, les répétitions démarrent dix semaines avant le 13 décembre, date de ce fameux Cantate Natale. Douze chanteurs et sept instrumentalistes chanteront Noël, menés par un Georges Najm au piano et à la direction d’ensemble, devant un auditorium plein à craquer. Des écrans ont même été rajoutés à l’entrée de l’ESA pour les gens qui n’ont pas trouvé de place. Le surprenant succès aidant, le jeune musicien pense déjà à un – ou plusieurs — autre événement. « Deux idées pour ce que nous avons baptisé le Groupe musical ESA : un Cantate Natale encore plus impressionnant et un concert de variété à la manière des choristes. Suivis par, pourquoi pas, la sortie d’un CD. Le concert de l’an passé a fait ses preuves, il n’y aura certainement aucun obstacle à ce que l’on voit grand », conclut-il, en avouant : « Mon rêve personnel reste de pousser à fond mes études en musicologie et, après, mes études de chef d’orchestre. Mon grand regret est de ne pas avoir appris le violoncelle... » Parions que, très vite, Georges Najm, également féru de géopolitique, d’histoire, de cigares cubains et de cinéma, trouvera le temps et les moyens de ne plus avoir aucun regret ! Carla HENOUD
Il a toujours tout fait en musique. Conduire, étudier, travailler, réfléchir, s’exprimer et se taire. Georges Najm, chargé depuis 2002 de la promotion et de la communication à l’École supérieure des affaires, continue de mener son parcours personnel, académique et professionnel sur des airs de musique classique. « La finesse de Bach, la folie de Beethoven et la grandeur de...