Le Britannique Paul Bonhomme a remporté de main de maître le « Red Bull Air Race » qui s’est déroulé le week-end dernier à Abou Dhabi, dans le cadre de la première manche de la saison 2008 du championnat de « l’Air Race ».
Bonhomme (deuxième la saison passée) a effectué un dernier passage chronométré à 1’3’’31, devançant ainsi le surprenant pilote autrichien Hannes Arch. L’Américain Mike Mangold, tenant du titre, complète le podium.
Affrontant la chaleur de la capitale des Émirats arabes unis, trois cent cinquante mille personnes avaient fait le déplacement pour assister à la première course de la saison à Abou Dhabi. Trois cent cinquante mille privilégiés serait-on tenté de dire, tant le spectacle donné à voir fut magnifique. En effet, la maîtrise des pilotes, la dextérité des manœuvres lorsqu’ils sillonnent ce parcours de slalom, sans parler du rendu visuel, transforment cet événement en un régal pour les yeux.
Notons que cette course folle qui se déroule à chaque étape dans une ville prestigieuse fut initiée en 2001 par la société Red Bull, qui cherchait un symbole fort pour appuyer l’esprit énergisant de sa boisson. Ce mélange de spectacle aérien et de formule 1 exige une grande forme physique chez les pilotes, qui se font la compétition dans une dizaine de villes pendant l’année et qui accumulent des points leur permettant d’aspirer au titre de meilleur pilote acrobatique du monde. Lors du parcours d’obstacles, leur vitesse atteint 400 km/h et les pilotes sont soumis à plus de 10 G dans les virages serrés !
Le championnat 2007 a confirmé le succès de cette formule jamais vue auparavant. Abou Dhabi, Rio, Monument Valley, Istanbul, Interlaken, Londres, Budapest, Porto, etc, ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de spectateurs à chaque course.
La course
Le principe de « l’Air Racing » selon Red Bull est simple : c’est une course de vitesse chronométrée, au cours de laquelle le pilote doit franchir des portes symbolisées par des plots gonflables sur lesquels figurent des marques bleues ou rouges. Les marques bleues doivent être passées à l’horizontale et les marques rouges, en virage à 90°.
À la fin du premier passage, le pilote doit réaliser une chandelle, un 360°/720°/1 080° puis un « demi-huit cubain » pour effectuer le circuit dans l’autre sens. Les avions volent à 400 km/h à très basse altitude et exécutent des virages extrêmement serrés. Ils tentent de réaliser le parcours parfait dans le temps le plus court et à chaque faute technique, des secondes de pénalité sont ajoutées au chrono réalisé.
À chaque manche, seuls les pilotes les plus rapides sont sélectionnés pour la suivante. Les passages de porte trop hauts ou à inclinaison incorrecte sont pénalisés de 3 secondes, la collision avec une porte, 10 secondes et un passage trop bas signifie l’élimination du candidat.
Les pilotes
Les pilotes sont triés sur le volet, comme Peter Besenyei, hongrois né en 1956, multiple champion de voltige et « chouchou » du public, jamais avare d’une petite démonstration supplémentaire, Paul Bonhomme est un pilote britannique né en 1964, ancien pilote de ligne au flegme légendaire. Mike Mangold est né en 1955. Il est le gagnant 2005 de l’épreuve et un ancien pilote de l’US Air Force ayant fait un passage à la Navy Fighter Weapon School (Top Gun).
La deuxième manche du « Red Bull Air Race » sera disputée les 3 et 4 mai prochain à San Diego en Californie.
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Le Britannique Paul Bonhomme a remporté de main de maître le « Red Bull Air Race » qui s’est déroulé le week-end dernier à Abou Dhabi, dans le cadre de la première manche de la saison 2008 du championnat de « l’Air Race ».
Bonhomme (deuxième la saison passée) a effectué un dernier passage chronométré à 1’3’’31, devançant ainsi le surprenant pilote autrichien Hannes Arch. L’Américain Mike Mangold, tenant du titre, complète le podium.
Affrontant la chaleur de la capitale des Émirats arabes unis, trois cent cinquante mille personnes avaient fait le déplacement pour assister à la première course de la saison à Abou Dhabi. Trois cent cinquante mille privilégiés serait-on tenté de dire, tant le spectacle donné à voir fut magnifique. En effet, la maîtrise des pilotes, la dextérité des manœuvres...
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