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CONCERT - Salle comble pour les deux soirées « Les géants de la chanson française » au profit de Heart Beat, la chaîne de l’espoir Quand on n’a que l’amour… Carla HENOUD

C’est au son de la fameuse chanson de Brel, musique et surtout texte, que s’est achevé le concert de Heart Beat, qui s’est tenu au Casino du Liban les vendredi et samedi derniers. Devenu presque naturellement l’hymne de l’association, « Quand on n’a que l’amour » a parfaitement illustré le ton de ces deux concerts, où nostalgie mais surtout générosité étaient au rendez-vous. Les cœurs de quelque trois mille personnes ont battu en chœur, ce week-end, avec tous les musiciens et chanteurs, les gens sur scène et dans les coulisses, qui mettent depuis trois ans leur voix et leurs énergies pour « la guérison de ces petits cœurs qui ont le droit de battre ». Heart Beat, la chaîne de l’espoir, une chaîne efficace d’amitié et de don de soi, forte du succès de ses concerts précédents, et encouragée par le nombre croissant d’enfants pris en charge en 2007, 132 contre 2, les premiers mois, a offert au cours de ces deux soirées les plus belles chansons des irremplaçables géants de la chanson française. Brassens, Brel, Piaf, Aznavour, Barbara, Bécaud, Trenet, Ferré, Montand et Ferrat étaient parfaitement représentés par les incontournables chanteurs de Heart Beat et de nouvelles voix, très applaudies. Deux heures d’un spectacle sobre, minutieusement préparé, et un public qui en redemande. Chansons françaises des années 30 Nadine Njeim, Miss Liban 2007, a joué les animatrices de charme et inauguré le concert avec un « Permettez-moi de parler de l’enfance… », rappelant à l’occasion l’action et les objectifs de l’association. Place ensuite à la musique. À des médecins, des filles, des hommes et un large répertoire choisi pour offrir aux Libanais avides de belle musique et de beaux sentiments un spectacle riche en émotion. C’est avec L’aigle noir de Barbara, que les quatre voix féminines, Aline Lahoud, Myrna Chaker (Bruna), Manal el-Mallat et Muriel Debbas ont ouvert le bal. Suivies de Basile Choueiri, Johnny Aouad, Ramy Ghobril et Ramzi Ashoush avec L’amour est cerise de Ferrat. Le ton est vite donné. Il y a de la nostalgie, de l’émotion et de belles voix dans l’air brusquement réchauffé du Casino du Liban. Entourées et mises en valeur par les médecins-musiciens Assaad Habib aux claviers, Jad Habib au piano et Ramy Ghabril à la guitare, les musiciens Walid Tawil à la batterie, Carlos Abou Chabké à la basse et Christophe Haroun aux claviers, les chanteurs tantôt en duo, en groupe ou en solo, ont interprété tous les standards de ces géants. Souvent accompagnés des voix et des applaudissements d’un public ravi, ils ont rappelé que L’important c’est la rose, qu’Hier encore j’avais vingt ans… et que La Bohême étaient de mise, même Avec le temps. La foule, dans un Emmenez-moi plein de fougue, a improvisé un bel Hymne à l’amour. La dernière partie, très attendue, du spectacle était en l’honneur de Jacques Brel et de… Ramzi Ashoush qui, comme à chaque interprétation, réussit à émouvoir, comme si c’était la première fois, des aficionados qui ne s’en lassent pas. À noter les versions très originales du groupe Champlain chantant Emmenez-moi, Chanson pour l’auvergnat ou encore Les copains d’abord, et la découverte de la talentueuse Manal el-Mallat. Après avoir remercié tous les bénévoles et les partenaires qui ont participé à la réussite de cet évènement, et notamment la Fondation humanitaire al-Walid ben Talal, « qui donne avant qu’on lui demande », et qui va permettre l’agrandissement et la modernisation du service de réanimation post-opératoire de la chirurgie cardiaque infantile de l’Hôtel-Dieu, Ashoush, rejoint par tous les chanteurs, a dédié au public un Quand on n’a que l’amour auquel tout le monde a pu s’identifier.
C’est au son de la fameuse chanson de Brel, musique et surtout texte, que s’est achevé le concert de Heart Beat, qui s’est tenu au Casino du Liban les vendredi et samedi derniers. Devenu presque naturellement l’hymne de l’association, « Quand on n’a que l’amour » a parfaitement illustré le ton de ces deux concerts, où nostalgie mais surtout générosité étaient au...