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Tennis - Le finaliste de l’Open d’Australie est rentré hier en France Jo-Wilfried Tsonga découvre sa nouvelle popularité

Jo-Wilfried Tsonga a découvert hier, lors de son retour en France, le véritable engouement qu’avait suscité son formidable parcours à l’Open d’Autralie, où il a atteint la finale pour seulement sa cinquième participation à un tournoi du grand chelem. En posant les pieds en France, à Roissy, le jeune joueur de 22 ans a été assailli par les médias et les supporters venus l’accueillir en nombre. « C’était la première fois que je vivais quelque chose comme ça. Je ne sais pas... Une soixantaine de journalistes et de photographes autour de moi, à la sortie d’un aéroport, il y a quelques mois, cela ne m’arrivait pas », a dit le Manceau, encore stupéfait. « Voilà en quoi c’est particulier. J’étais un peu impressionné parce que cela n’est pas habituel. » Battu en quatre sets par le Serbe Novak Djokovic, troisième joueur mondial, en finale à Melbourne, Jo-Wilfried Tsonga n’en boude pas moins son plaisir et cherche déjà à en tirer les premières leçons. « L’enseignement que j’en tire, c’est que cela change un peu pour moi, quand je vois tout cet engouement. C’est la première fois que cela m’arrive et on voit bien que j’ai fait quelque chose de bien », a-t-il dit avant de revenir sur sa défaite. « Je n’ai pas de regret. Le joueur que j’avais en face de moi était très bon et je n’ai pas à rougir de cette défaite. » De son parcours, Tsonga compte bien ne garder que les bons souvenirs et surtout les sensations qu’il a pu éprouver sur la Rod Laver Arena, court central de Melbourne, où le public était tout acquis à sa cause. « Indescriptible » « Ce sont des sensations spéciales, tout d’abord de joie car je ne m’attendais pas à jouer des matchs de ce niveau-là. J’ai réussi à battre de très bons joueurs. À chaque match, c’était un bonheur de pouvoir être sur le court », a-t-il expliqué. « C’était particulier parce que pour moi, c’était tout nouveau. Forcément j’ai eu des sensations que beaucoup de monde ne peut pas avoir. Être porté par un public de 15 000 personnes, c’est juste indescriptible. » « Il y a eu un moment très fort quand la finale a débuté. Quand le speaker a annoncé mon nom et que tout le stade s’est mis à crier, c’était particulier. » Éric Winogradsky, son entraîneur qui l’a privé de journaux durant toute la quinzaine afin d’éviter que son élève ne se disperse, n’a pas caché sa fierté devant le parcours de « Jo ». « Quand j’ai vu le tirage, cela m’ennuyait un peu, mais je me suis dit “au moins, s’il passe (le premier tour contre Andy Murray, neuvième mondial), le tableau va s’ouvrir un peu”. Non seulement il est passé, mais il y a eu quelque chose d’important sur ce premier tour : une osmose s’est créée avec les gens dans les tribunes ce jour-là », se souvient « Wino ». « Et elle a perduré durant 15 jours. » Reste que maintenant, il va falloir reprendre la routine, oublier les flashes et les caméras et se remettre au travail. « Je ne voudrais pas le contrarier dès son arrivée, mais je pense qu’on va lui proposer de travailler encore un peu plus de façon à ce qu’un jour, il puisse remporter la finale d’un tournoi du grand chelem et se rapprocher encore un peu plus des meilleurs », a prévenu Winogradsky. Et si Jo-Wilfried Tsonga n’entend pas s’arrêter là – « je suis toujours déçu de perdre et nous devons tous les jours mériter notre place » –, il n’a pas l’intention de tenir compte des attentes mises en lui, en tout cas pas plus que nécessaire. « Je vais faire comme d’habitude, je ne vais pas m’en occuper, et puis voilà », a-t-il conclu.
Jo-Wilfried Tsonga a découvert hier, lors de son retour en France, le véritable engouement qu’avait suscité son formidable parcours à l’Open d’Autralie, où il a atteint la finale pour seulement sa cinquième participation à un tournoi du grand chelem.
En posant les pieds en France, à Roissy, le jeune joueur de 22 ans a été assailli par les médias et les supporters venus...