« J’ai également expliqué au président Berry que le temps n’est pas à l’élaboration d’un panier de solutions politiques, concernant par exemple la composition du prochain cabinet », a affirmé Ban Ki-moon. Et le secrétaire général de l’ONU d’exhorter les parties libanaises à traiter la question...
Actualités - CHRONOLOGIE
Ban Ki-moon affirme que « le temps n’est pas aux packages politiques » Khalilzad : Il faut accélérer la formation du tribunal car il en va de la vie des députés libanais NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL
Par ZEHIL Sylviane, le 07 décembre 2007 à 00h00
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue hier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué qu’ « il continue de surveiller la situation au Liban » et qu’il a contacté les responsables libanais et les parties régionales concernées par le dossier libanais. « Le président de la Chambre Nabih Berry m’a informé (mardi) qu’il ne ménagera aucun effort pour faciliter la tenue du scrutin et qu’il maintiendra la séance parlementaire de vendredi (aujourd’hui) », a-t-il affirmé.
« J’ai également expliqué au président Berry que le temps n’est pas à l’élaboration d’un panier de solutions politiques, concernant par exemple la composition du prochain cabinet », a affirmé Ban Ki-moon. Et le secrétaire général de l’ONU d’exhorter les parties libanaises à traiter la question « urgente » de la présidentielle, « car le vide constitutionnel ne peut plus durer ».
Par ailleurs, s’exprimant devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Zalmay Khalilzad, a noté que la commission d’enquête « a identifié de nouvelles personnes concernées dans l’affaire Hariri et a pu réduire les éventuelles motivations de l’assassinat (de l’ancien Premier ministre) aux activités politiques de Rafic Hariri ». « Nous louons la coopération des autorités libanaises avec la commission, et notamment le plein soutien du procureur général libanais à son enquête, ainsi que l’assistance fournie par la commission au gouvernement libanais, dans 18 autres attentats », a-t-il poursuivi.
Le représentant des États-Unis a exhorté « la commission et le secrétariat général de l’ONU à parachever l’enquête pour permettre la formation du tribunal international le plus rapidement possible ». « Les vies des députés libanais sont en jeu. En effet, depuis le début de l’enquête, quatre députés ont été assassinés et leurs confrères vivent sous la menace quotidienne. Une action contre ceux qui ont perpétré ces crimes est le meilleur moyen de dissuasion pour mettre un terme aux attentats », a-t-il martelé.
La contribution financière
L’ambassadeur Khalilzad a également appelé les pays membres de l’ONU à apporter leurs contributions financières au tribunal. Il a précisé que « les États-Unis ont accordé 5 millions de dollars pour financer la formation et la première année de travaux du tribunal et ont l’intention d’y apporter des fonds supplémentaires ultérieurement ». « Les autres pays doivent participer à cette procédure », a-t-il poursuivi.
Il a également exprimé « l’inquiétude » de son gouvernement à l’égard de la situation au Liban. « Nous déplorons le fait que le Parlement libanais a été empêché de se réunir pour élire un président de la République. Nous réitérons notre soutien à l’appel du Conseil de sécurité pour tenir le scrutin présidentiel d’une manière libre et équitable, sans conditions ni délais et à l’abri des immixtions étrangères », a-t-il dit.
« Le Liban doit pouvoir dépasser la crise actuelle et poursuivre l’application des résolutions 1559, 1701 et 1757 », a affirmé l’ambassadeur des États-Unis. Et Zalmay Khalilzad de « dénoncer le climat d’intimidation et de violence dans lequel se déroule l’élection présidentielle actuellement ». « Le fait que le Premier ministre, le gouvernement et les députés de la majorité soient contraints à se retrancher dans leurs bureaux et dans les hôtels montre que c’est la démocratie libanaise qui est en danger et met en exergue la nécessité de former le tribunal international dans les plus brefs délais », a-t-il conclu.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue hier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué qu’ « il continue de surveiller la situation au Liban » et qu’il a contacté les responsables libanais et les parties régionales concernées par le dossier libanais. « Le président de la Chambre Nabih Berry m’a informé (mardi) qu’il ne ménagera aucun effort pour faciliter la tenue du scrutin et qu’il maintiendra la séance parlementaire de vendredi (aujourd’hui) », a-t-il affirmé.
« J’ai également expliqué au président Berry que le temps n’est pas à l’élaboration d’un panier de solutions politiques, concernant par exemple la composition du prochain cabinet », a affirmé Ban Ki-moon. Et le secrétaire général de l’ONU d’exhorter les parties libanaises à traiter la question...
« J’ai également expliqué au président Berry que le temps n’est pas à l’élaboration d’un panier de solutions politiques, concernant par exemple la composition du prochain cabinet », a affirmé Ban Ki-moon. Et le secrétaire général de l’ONU d’exhorter les parties libanaises à traiter la question...