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Conférence d’Annapolis - Bush reçoit Olmert et Abbas et fait preuve d’optimisme Palestiniens et Israéliens réalisent d’importants progrès en vue de nouvelles négociations
le 27 novembre 2007 à 00h00
Palestiniens et Israéliens ont affirmé hier avoir réalisé des progrès importants en vue de nouvelles négociations de paix, à la veille d’une conférence internationale à Annapolis organisée par George W. Bush afin de relancer un processus moribond.
«Je me réjouis à l’idée de poursuivre le dialogue sérieux que nous menons avec vous et le président de l’Autorité palestinienne pour voir si oui ou non la paix est possible », a déclaré à la Maison-Blanche le président américain, où il a reçu successivement le Premier ministre israélien Ehud Olmert et Mahmoud Abbas. « Je suis optimiste, je sais que vous êtes optimiste », a-t-il ajouté.
À la veille de la conférence d’Annapolis qui rassemblera dans l’enceinte de l’Académie navale américaine une cinquantaine de participants, Mahmoud Abbas a fait part de « ses grands espoirs de voir cette conférence produire des négociations sur le statut définitif (...) qui mèneraient à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ». Ehud Olmert a souligné sa volonté de faire avancer le processus de paix. « Nous ne voulons pas maintenir le statu quo », a-t-il assuré.
Un négociateur palestinien a affirmé à l’AFP qu’un accord était proche avec les Israéliens sur un document conjoint servant de cadre pour les futures négociations. « Ce document (...) déterminera les termes de référence des négociations – à savoir la feuille de route et les résolutions internationales – et les modalités selon lesquelles les négociations se dérouleront après Annapolis », a précisé Yasser Abed Rabbo. « Les négociations sur le statut final » des territoires palestiniens « commenceront mercredi en présence du président Mahmoud Abbas », a-t-il aussi dit. Cette affirmation a toutefois été démentie par les Israéliens qui ont parlé de « la semaine prochaine » et du Proche-Orient pour leur lieu. Sans confirmer l’imminence d’un accord, le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé des progrès. « Les équipes de négociateurs ont fait d’importants progrès dans le sens d’un accord sur un document conjoint », a déclaré à l’AFP le porte-parole de ce ministère, Mark Regev.
Aiguillonnés par la diplomatie américaine, les négociateurs israéliens et palestiniens ont poursuivi hier soir leurs efforts pour aboutir à un document commun servant de base de travail à la conférence.
Pour tenter d’arracher ce texte introuvable, Condoleezza Rice avait mis la main à la pâte en réunissant dimanche soir les principaux négociateurs : l’ex-Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï et la chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni. De source autorisée américaine, on confirme la « convergence de vues des deux parties ».
La conférence d’Annapolis doit donner le coup d’envoi aux premières négociations de paix formelles depuis sept ans, pour régler un conflit vieux de près de soixante ans et parvenir à terme à la création d’un État palestinien indépendant coexistant pacifiquement avec son voisin israélien.
Les efforts des États-Unis risquent toutefois de se heurter à la situation sur le terrain – où les colonies, la barrière de séparation et les barrages israéliens ont morcelé la Cisjordanie en îlots isolés – et à la méfiance qui règne entre les protagonistes après des années de violences.
Trois Palestiniens armés ont été tués hier par l’armée israélienne, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes et l’armée israélienne.
Plusieurs milliers de colons se sont par ailleurs rassemblés hier soir à Jérusalem pour dénoncer à l’avance toute concession territoriale en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est.
Enfin, la police israélienne a été placée en état d’alerte avancé pour empêcher d’éventuels attentats visant à torpiller la réunion d’Annapolis, a indiqué hier son porte-parole. La situation d’état d’alerte avancé est le degré suprême de préparation avant l’état de guerre. Selon la radio publique israélienne, des milliers de policiers ont été mobilisés pour ce déploiement. « Les patrouilles ont été multipliées, de même que les barrages routiers sur les routes d’accès aux grandes villes israéliennes. Il y a des fouilles, des vérifications et des contrôles systématiques aux stations d’autobus, dans les centres commerciaux et les secteurs à forte densité de population », a ajouté Micky Rosenfeld.
Palestiniens et Israéliens ont affirmé hier avoir réalisé des progrès importants en vue de nouvelles négociations de paix, à la veille d’une conférence internationale à Annapolis organisée par George W. Bush afin de relancer un processus moribond.
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