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Terrorisme Des attentats coordonnés dans trois villes en Inde font 13 morts
le 24 novembre 2007 à 00h00
Treize personnes ont été tuées hier et une quarantaine d’autres blessées dans des attentats à la bombe coordonnés dans trois villes de l’État d’Uttar Pradesh, au nord de l’Inde. Trois explosions ont secoué Bénarès, la ville sainte de l’hindouisme, deux ont eu lieu à Faizabad et deux autres à Lucknow. Les bombes avaient été transportées sur des bicyclettes qui ont ensuite été abandonnées devant les cours de justice municipales, a précisé le chef de la police régionale, Vikram Singh. Ces actions quasi simultanées surviennent une semaine après une décision du barreau des avocats de l’Uttar Pradesh de ne pas défendre des militants islamistes poursuivis dans leur juridiction. Tout l’État, le plus peuplé d’Inde avec 160 millions d’habitants, a été placé en état d’alerte et des renforts dépêchés pour éviter une vague de colère populaire, comme cela arrive parfois après des attentats. Comme souvent en Inde, ces attentats n’ont pas été revendiqués. Le chef de la police d’Ayodhya, ville jumelle de Faizabad, a raconté que le plus haut dignitaire hindou de la ville avait reçu jeudi une lettre, soi-disant du réseau el-Qaëda, l’enjoignant de se convertir à l’islam sous peine d’être tué. Depuis quelques mois, les attentats en Inde, plus fréquents, sont au rythme de presque un acte criminel par mois. L’Inde accuse régulièrement des cellules « terroristes islamistes » qui seraient soutenues par le Pakistan ou le Bangladesh voisins. À chaque fois, ces deux pays démentent fermement.
Treize personnes ont été tuées hier et une quarantaine d’autres blessées dans des attentats à la bombe coordonnés dans trois villes de l’État d’Uttar Pradesh, au nord de l’Inde. Trois explosions ont secoué Bénarès, la ville sainte de l’hindouisme, deux ont eu lieu à Faizabad et deux autres à Lucknow. Les bombes avaient été transportées sur des bicyclettes qui ont ensuite...
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