Actualités - CHRONOLOGIE
Levée de fonds au profit de plusieurs projets économiques au Liban Dîner débat culturel organisé Par SEAL-USA à New York New York, de Sylviane ZEHIL
Par ZEHIL Sylviane, le 19 novembre 2007 à 00h00
Motiver la communauté libanaise à New York pour qu’elle aide le Liban est l’objectif principal de l’organisation philanthropique SEAL-USA. Deux grands évènements de levée de fonds au profit de cette organisation ont eu lieu cet automne. L’élégante soirée du 25 septembre dernier à l’University Club de Manhattan, à laquelle a pris part la fine fleur de la diaspora libanaise en présence du sénateur démocrate George Mitchell, a permis de lever plus de 160 000 dollars. Le deuxième évènement culturel d’une série de conférences prévues cette année s’est déroulé vendredi dernier au nouveau restaurant libanais très branché de New York, ILILI. À cette occasion, Bernard Haykal, spécialiste en droit islamique et professeur d’études du Moyen-Orient à l’Université de Princeton, a brossé un tableau sombre de la situation qui prévaut au Liban, à la veille de l’élection présidentielle et des perspectives futures pour la région à la lumière des répercussions de la guerre en Irak et du sommet d’Annapolis sur la question israélo-palestinienne qui doit se tenir à la fin du mois de novembre. Créée en 1997 par un groupe d’hommes d’affaires soucieux d’apporter leur contribution aux plus démunis du Liban, SEAL-USA (Social and Economic Action for Lebanon) est une organisation philanthropique apolitique, areligieuse, basée à New York, ayant pour objectif principal de lutter contre la pauvreté et de favoriser la création de nouveaux emplois en octroyant des subventions financières à des individus aux revenus minimes pour les aider à agrandir leur entreprise ou à démarrer une activité économique, agricole, éducative, technique, sociale et humanitaire. Cette importante mission a de multiples ramifications. Pour atteindre ces objectifs, SEAL-USA mélange philanthropie et développement économique, grâce à un groupe de volontaires dynamiques décidés à agir pour lutter contre la pauvreté et à relever les défis sociaux auxquels le Liban est confronté. Cette organisation parraine divers projets économiques, se concentrant principalement sur un projet à la fois, suivant de près son évolution jusqu’à sa complète réalisation.
722 418 dollars collectés jusqu’en 2006
Jusqu’en 2006, SEAL-USA a collecté un total de 722 418 dollars. Après la guerre de 2006, cette organisation a levé plus de 450 000 dollars qui ont été entièrement versés au secours humanitaire. C’est en coopération avec de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) reconnues au Liban et en partenariat avec l’AUB, et grâce à la prodigalité généreuse de nombreux amis, que SEAL-USA a pu mener à bien tous ses projets. Entreprenant des recherches pour des projets potentiels, l’organisation a financé de nombreuses réalisations ciblées dans toutes les régions du Liban, notamment des projets agricoles, agronomiques, de broderie et couture, de production de sel marin, d’équipements industriels et d’entreprises éducatives. Trois grands projets ont pu voir le jour cette année sous la direction de Philippe Asseily. Le premier projet, d’une valeur de 20 000 dollars, en partenariat avec l’ONG INJAZ, a pour objectif d’améliorer les compétences et l’expertise technique pour permettre aux individus de trouver un emploi. Le deuxième, d’une valeur de 14 000 dollars, en partenariat avec arcenciel, a permis de former des jeunes filles et des femmes à faire valoir leurs talents en matière de peinture sur porcelaine. Le troisième est un projet agricole dans la Békaa, d’une valeur de 74 000 dollars, réalisé en partenariat avec l’Université Saint-Joseph/ ESIAM/ Taanayel Agriculture Establishment. Il a pour objectif d’améliorer la production agricole, d’augmenter le nombre des emplois dans des régions rurales abandonnées et de permettre d’offrir une formation technique et technologique de base aux fermiers. Ce même programme de formation pourrait éventuellement être étendu aux fermiers de la région de Zahlé.
« The Enchanted Book of Lebanon », par Michelle el-Khoury Tager
Dans le domaine éducatif, SEAL-USA a financé, en 1999, la publication d’un livre illustré pour enfants, intitulé The Enchanted Book of Lebanon. Écrit par Michelle el-Khoury Tager, les illustrations ont été réalisées par plusieurs écoliers sous la direction de Maha Nehmé et grâce à l’assistance artistique de Delphine Leroy, Elisabeth Kelley, Tamara McNott-Lazarev, Nadine Hajjar et Rocket Books, et à la créativité de Mohammad et Sara Dandache, Chadi et Roula el-Racy, Nadine Moussaoui, Akram et Carole Nehmé, et des élèves de 6e du Collège Notre-Dame de Besançon. Le livre a pu être publié grâce à la générosité de nombreux amis de SEAL au Liban et aux États-Unis. La mission de SEAL-USA ne peut atteindre son objectif sans le dynamisme d’un jeune et solide comité comprenant Adla Massoud (présidente), Joumana Tager (trésorière), Rima Moawad (secrétaire), Philippe Asseily (directeur des projets), d’un conseil de directeurs composé de George Bitar, Habib Kairouz, Kinda Younés, Carole Marshi, Marc Malek et Raymond Debbané, et d’un comité consultatif groupant George Boutros, Fouad Sawaya, Wael Chehab et Nabil Husami. Pour de plus amples informations concernant les projets financés, il est possible de consulter le site Internet de SEAL http://www.seal-usa.org .
Motiver la communauté libanaise à New York pour qu’elle aide le Liban est l’objectif principal de l’organisation philanthropique SEAL-USA. Deux grands évènements de levée de fonds au profit de cette organisation ont eu lieu cet automne. L’élégante soirée du 25 septembre dernier à l’University Club de Manhattan, à laquelle a pris part la fine fleur de la diaspora libanaise en présence du sénateur démocrate George Mitchell, a permis de lever plus de 160 000 dollars. Le deuxième évènement culturel d’une série de conférences prévues cette année s’est déroulé vendredi dernier au nouveau restaurant libanais très branché de New York, ILILI. À cette occasion, Bernard Haykal, spécialiste en droit islamique et professeur d’études du Moyen-Orient à l’Université de Princeton, a brossé un tableau sombre...