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Actualités - CHRONOLOGIE

Signature d’un protocole d’accord pétrolier Une nouvelle guerre n’est pas à l’ordre du jour, affirme Ahmadinejad à Bahreïn

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé qu’une autre guerre dans la région n’était pas à l’ordre du jour, samedi à Bahreïn, pays du Golfe à majorité chiite et allié régional de Washington, avec qui Téhéran se livre à un bras de fer sur son programme nucléaire. « Nous ne nous attendons pas à une nouvelle guerre dans la région (...) et nous ne souhaitons pas qu’une guerre éclate », a déclaré le président iranien lors d’une brève visite à Bahreïn, avant de se rendre au sommet de l’OPEP à Ryad. « Mais nous avons effectué tous les préparatifs nécessaires pour faire face à cette éventualité », a-t-il dit après une rencontre avec le roi Hamad ben Issa al-Khalifa. La visite à Manama du président iranien a donné lieu à la signature d’un protocole d’accord sur le pétrole et le gaz, prévoyant notamment la livraison quotidienne de 28 millions de m3 de gaz naturel iranien à Bahreïn, selon le ministre du Pétrole et du Gaz Abdel Hussein Mirza, cité par l’agence BNA. Il s’agit de la deuxième visite officielle d’un chef d’État iranien dans l’archipel depuis l’avènement de la République islamique en 1979. Bahreïn, à majorité chiite mais qui est dirigé par une dynastie sunnite, entretient des relations compliquées avec l’Iran, où s’expriment des revendications territoriales sur ce petit pays arabe. En juillet, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, avait dû démentir toute visée territoriale sur Bahreïn après une polémique provoquée par le journal iranien Kayhan, qui affirmait que « le peuple à Bahreïn revendique la réunification de cette province avec la mère patrie, l’Iran islamique ».
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé qu’une autre guerre dans la région n’était pas à l’ordre du jour, samedi à Bahreïn, pays du Golfe à majorité chiite et allié régional de Washington, avec qui Téhéran se livre à un bras de fer sur son programme nucléaire.
« Nous ne nous attendons pas à une nouvelle guerre dans la région (...) et nous ne souhaitons pas...