Geagea persiste et signe : le président doit être élu au Parlement non à Bkerké

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a réitéré hier sa position concernant l’élection du chef de l’État, affirmant que seul le Parlement est habilité à élire le chef de l’État et non Bkerké. M. Geagea s’exprimait à l’issue de son entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, avec lequel il a passé en revue les récents développements sur la scène politique. Également parmi les visiteurs de Bkerké, le député Ibrahim Kanaan, qui, à l’issue de sa rencontre avec le prélat maronite, a salué le communiqué des évêques maronites, assurant que le Courant patriotique libre œuvre dans la direction de « l’application de l’esprit du communiqué », à savoir « entente et consensus sur un projet de solution ». Interrogé sur les contradictions relevées dans les propos du chef du CPL, le général Aoun, et de ceux de M. Geagea concernant leur rencontre éventuelle, M. Kanaan a indiqué qu’il s’agit de contradictions portant sur « la forme et les préparatifs de la rencontre. L’initiative du général Aoun consiste en une ouverture en direction de tout le monde et n’excepte personne. Que serait-ce alors s’il s’agit d’une personnalité chrétienne ». Concernant la session parlementaire prévue lundi prochain pour l’élection du président de la République, le député a affirmé : « Nous restons attachés au respect des délais constitutionnels. Si la session (de lundi) est reportée, ce ne sera que pour accroître les chances de l’entente. Nous pensons que la situation n’a pas encore mûri. Il y a donc de fortes probabilités de reporter la date. Le plus important est d’aller dans la direction d’un projet de solution et non de conflit. »