Dans une interview à paraître aujourd’hui dans Magazine, la ministre des Affaires sociales, Nayla Moawad, a de nouveau réaffirmé qu’elle préfère l’élection d’un chef de l’État à la majorité absolue au vide institutionnel, tout en encourageant une entente au sujet de la présidentielle. Mme Moawad a aussi indiqué qu’avec les responsables américains avec qui elle s’était entretenue durant son récent séjour aux États-unis, elle avait discuté de la présidentielle et avait demandé à ce que celle-ci soit « protégée ». « Nous avons des problèmes avec Israël, qui ne respecte pas les résolutions internationales, et avec l’Iran et la Syrie, qui ne souhaitent pas que l’élection d’un président ait lieu sans qu’ils aient leur mot à dire à ce sujet. L’Iran pourvoit en armes et en argent le Hezbollah et certaines milices, comme celles de Wi’am Wahhab », a-t-elle dit, en insistant sur le fait que les résolutions onusiennes concernant le Liban ne doivent pas rester lettre morte. « La communauté internationale doit nous aider à les appliquer », a poursuivi la ministre pour qui le prochain président doit aussi veiller à l’application des résolutions internationales dans leur intégralité, et à défendre les principes de la souveraineté et de l’indépendance du Liban.