Il existe au Liban près de 5 000 restaurants employant quelque 40 000 personnes fixes, et environ 8 000 saisonniers. Et pour tous ces établissements, la question du contrôle de qualité se pose régulièrement.
Le contrôle du service de restauration par l’État se fait par le moyen de trois organismes : le département sanitaire des mohafazats, le département de la protection du consommateur et le département du contrôle touristique.
Mais au Liban, le contrôle des denrées alimentaires fait malheureusement face à plusieurs problèmes tels que l’absence d’une administration centralisée, la désorganisation de l’administration locale et l’insuffisance des modes d’inspection.
La faculté des sciences de l’USJ a voulu aborder ce problème de front et organise, depuis octobre, un cycle de conférences et de films sur ce thème.
Se sont succédé à la tribune, depuis le début de ce cycle, en octobre, le Dr Ali Berro, directeur général de la qualité au ministère de l’Économie et du Commerce, le Dr Edmond Gharios, directeur général de Liban Jus, Chadi Khoury, directeur technique de l’usine Almaza, Paul Ariss, président du syndicat libanais des restaurants, Christo Hilan, directeur du laboratoire de Fanar de l’Institut de recherche agronomique, et Imad Hage Chéhadé, directeur du département de métrologie, standard et calibration à l’Institut de recherches industrielles.
À ce jour, ce cycle de conférences et de films a établi qu’en ce qui concerne le contrôle des denrées alimentaires au Liban, les principaux problèmes décelés sont : la désorganisation de l’administration, l’insuffisance des modes d’inspection et de représentativité des échantillons, le manque de confort des locaux des inspecteurs, l’inexistence de matériel de prélèvement et la rareté des concertations entre les services d’inspection et les laboratoires. Autrement dit, le problème reste entier et tout ou presque reste à faire. Affaire à suivre.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Il existe au Liban près de 5 000 restaurants employant quelque 40 000 personnes fixes, et environ 8 000 saisonniers. Et pour tous ces établissements, la question du contrôle de qualité se pose régulièrement.
Le contrôle du service de restauration par l’État se fait par le moyen de trois organismes : le département sanitaire des mohafazats, le département de la protection du consommateur et le département du contrôle touristique.
Mais au Liban, le contrôle des denrées alimentaires fait malheureusement face à plusieurs problèmes tels que l’absence d’une administration centralisée, la désorganisation de l’administration locale et l’insuffisance des modes d’inspection.
La faculté des sciences de l’USJ a voulu aborder ce problème de front et organise, depuis octobre, un cycle de conférences et de...