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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Liban à l’ordre du jour du sommet franco-US aujourd’hui Sarkozy souhaite assouplir la position américaine sur la présidentielle

PARIS, d’Élie MASBOUNGI Alors que Bernard Kouchner s’apprêtait à rejoindre le président Nicolas Sarkozy à Washington où le Liban sera omniprésent au sommet franco-US, les services du Quai d’Orsay ne donnaient sur la situation au pays du Cèdre que des informations déjà connues, à savoir que Paris tente de rallier à ses thèses le président George Bush et son Administration. Tout en souhaitant une élection présidentielle dans les formes, la France estime qu’il faut laisser aux seuls Libanais la marge dont ils ont besoin pour trouver un terrain d’entente et un candidat consensuel. À la différence de Washington, Paris n’a jamais parlé d’une obligation de suivre la ligne de la majorité pour le choix d’un président, a déclaré à L’Orient-Le Jour un diplomate français retraité, en allusion aux propos de Mme Condoleezza Rice, avant son arrivée à Istanbul, il y a quelques jours. Ce diplomate ainsi que des parlementaires français reconnaissent l’existence de divergences entre les USA et la France sur la feuille de route à suivre pour l’arrivée à Baabda d’un nouveau chef de l’État, mais estiment que les entretiens Bush-Sarkozy qui se tiendront aujourd’hui aboutiront à une entente qui aurait plus de poids, selon eux, auprès des diverses parties libanaises. Encore faut-il, ajoutent ces observateurs, que Washington donne aux responsables des différentes parties libanaises une bonne marge pour négocier, même après la date du 12 novembre. Par ailleurs, une source proche de l’un des deux conseillers du président Sarkozy qui s’étaient rendus dimanche à Damas signale que les propos tenus par le président Bachar el-Assad devant les deux émissaires français étaient « réellement encourageants, à la différence du discours tenu plus d’une fois par son ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem ». C’est ce dont ils ont fait part non seulement à M. Sarkozy, mais aussi aux services compétents du Quai d’Orsay qui restaient jusqu’ici sceptiques et qui se montraient parfois mécontents des actions diplomatiques menées par l’Élysée, estimant qu’ils n’en sont pas rapidement et suffisamment informés.
PARIS, d’Élie MASBOUNGI

Alors que Bernard Kouchner s’apprêtait à rejoindre le président Nicolas Sarkozy à Washington où le Liban sera omniprésent au sommet franco-US, les services du Quai d’Orsay ne donnaient sur la situation au pays du Cèdre que des informations déjà connues, à savoir que Paris tente de rallier à ses thèses le président George Bush et son Administration....