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DIPLOMATIE Le sommet Bush-Sarkozy, un rendez-vous crucial pour le Liban ? Khalil Fleyhane

Les regards sont désormais tournés vers Washington où doit se tenir aujourd’hui le sommet entre le président américain George Bush et son homologue français Nicolas Sarkozy. Ce sommet, qui doit évoquer le dossier de la présidentielle libanaise, intervient après l’envoi par le président Sarkozy de deux émissaires de haut rang à Damas porteurs d’un message précis au président syrien Bachar el-Assad. Il faut signaler à cet égard que la décision du président français d’envoyer à Damas le directeur général de l’Élysée, Claude Guéant, et le conseiller diplomatique de la présidence, Jean David Lévitte, a été prise après la rencontre attendue entre les ministres des AE syrien et français en marge de la réunion d’Istanbul. Selon des sources diplomatiques occidentales, cette réunion n’a pas abouti à des résultats concrets : alors que le ministre Walid Moallem faisait état d’un accord en six points, son homologue français Bernard Kouchner révélait à la presse le message très ferme adressé par la France à la Syrie concernant la nécessité de faciliter l’élection présidentielle libanaise. Les mêmes sources font remarquer que le ministre Kouchner a brisé les règles diplomatiques habituelles en révélant la teneur de ce message et le ton ferme utilisé. De leur côté, les Syriens ont réagi en réaffirmant des principes généraux et de bonnes dispositions assez vagues. Ce qui a poussé le président Sarkozy à demander à Claude Guéant et Jean David Lévitte de se rendre à Damas. Rappelons à cet égard que M.Guéant était la semaine dernière en Arabie saoudite où il a eu un entretien avec le roi Abdallah. On croit savoir que le dossier libanais a été aussi évoqué au cours de cet entretien, ce qui signifierait que les émissaires français pourraient aussi tenter un rapprochement entre la Syrie et l’Arabie saoudite, actuellement en mauvais termes, ce rapprochement étant de nature à faciliter l’élection présidentielle au Liban. Les sources diplomatiques rappellent à ce sujet le communiqué des trois ministres européens des AE en visite à Beyrouth, qui avaient insisté sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle à la date prévue pour éviter que le Liban ne sombre dans le chaos.
Les regards sont désormais tournés vers Washington où doit se tenir aujourd’hui le sommet entre le président américain George Bush et son homologue français Nicolas Sarkozy. Ce sommet, qui doit évoquer le dossier de la présidentielle libanaise, intervient après l’envoi par le président Sarkozy de deux émissaires de haut rang à Damas porteurs d’un message précis au président...