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Le CPL et le Courant du futur assureront un suivi par le biais de leurs représentants respectifs Renoué à Paris, le dialogue Aoun-Hariri survivra-t-il aux clivages à Beyrouth ?

Nasrallah se dit « heureux de toute rencontre entre la majorité et l’opposition » Le cycle de réunions entre le général Michel Aoun et Saad Hariri initié mercredi à Paris est peut-être terminé, mais ce n’est qu’un début, apparemment prometteur, s’il faut se fier aux quelques rares informations qui ont filtré des deux parties, bien disposées à maintenir, pour le succès de l’entreprise, un halo de mystère autour de l’événement. Les deux camps se sont en effet montrés, dans un communiqué commun publié hier matin, satisfaits de ce premier contact, en mettant l’accent sur la nécessité d’assurer un suivi à Beyrouth par l’intermédiaire de leurs représentants respectifs. Une certitude : si elle n’a pour l’instant pas débouché, au moins officiellement, sur un accord substantiel, la rencontre a toutefois permis de briser l’insupportable statisme qui règne sur la scène politique depuis plus d’un an et qui scinde le pays en deux camps rigides et hermétiques à tout dialogue. Du moins c’est en territoire étranger et loin des dédales de la politique libanaise et de la tension présidentielle qu’elle a réussi à rétablir le contact entre les deux leaders. À Beyrouth toutefois, rien n’augure pour l’instant d’un adoucissement du climat politique – bien au contraire –, à l’heure où le temps commence à manquer sérieusement, sans beaucoup d’espoir d’aboutir à un accord éventuel en faveur de l’élection consensuelle du nouveau président de la République. Le climat cordial de Paris survivra-t-il à la moiteur fiévreuse du Liban ? C’est dans ce contexte que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est dit « heureux » de tout dialogue qui pourrait réunir le pouvoir et l’opposition et déboucher sur un consensus, sans pour autant épargner la majorité, accusée une nouvelle fois de complicité avec Israël et les États-Unis. Nos informations, l’article de Lélia MEZHER et la correspondance à Paris d’Élie MASBOUNGI
Nasrallah se dit « heureux de toute
rencontre entre la majorité et l’opposition »

Le cycle de réunions entre le général Michel Aoun et Saad Hariri initié mercredi à Paris est peut-être terminé, mais ce n’est qu’un début, apparemment prometteur, s’il faut se fier aux quelques rares informations qui ont filtré des deux parties, bien disposées à maintenir, pour le succès...