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Bkerké ne dispose toujours pas d’une liste de présidentiables agréés par les deux camps Le comité restreint a tout achevé, sauf l’essentiel...

Le comité quadripartite formé de deux représentants de la majorité et de deux autres de l’opposition (Élias Abi Assi, du PNL, et Marwan Sakr, du Bloc national, pour la majorité, Youssef Saadé, des Marada, et Nagi Hayek, du Courant patriotique libre, pour l’opposition) a achevé samedi ses travaux, à Bkerké, sans grand progrès sur l’essentiel : l’établissement notamment d’une liste de présidentiables agréés par les deux camps. Il se réunira à nouveau demain, sous la présidence des évêques NN.SS. Samir Mazloum et Chekrallah Harb, pour faire la synthèse de ses travaux, qui sera soumise au chef de l’Église maronite, le patriarche Nasrallah Sfeir. Selon des visiteurs de Bkerké, le patriarche pourrait lui-même présider sa réunion et récapituler avec ses membres les « constantes » auxquelles ils sont parvenus. Le document doit établir en particulier un « profil » politique du futur président et définir les tâches qui l’attendent et les défis qu’il devra relever, a précisé Mgr Mazloum, samedi, à l’issue de la réunion du comité. Au nombre des constantes agréées de part et d’autre figurera le refus d’un amendement de la Constitution qui permettrait à un fonctionnaire de la première catégorie, en l’occurrence le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, d’accéder à la première magistrature. Par ailleurs, selon des indiscrétions obtenues auprès des membres du comité, ce dernier recommande au patriarche Sfeir de convoquer à Bkerké un sommet politique maronite. Sur les raisons de l’apparent « échec » du comité à établir une liste des présidentiables, une source proche des deux camps a affirmé que ses membres ne disposaient pas de l’autorité nécessaire pour désigner d’autres candidats que ceux qui étaient officiellement agréés par leur propre camp : MM. Boutros Harb et Nassib Lahoud, pour la majorité, le général Michel Aoun, pour l’opposition. Or, selon des sources proches de Bkerké, le siège patriarcal n’avait pas besoin du comité pour définir des « constantes », qui sont en fait des lieux communs politiques. Bien au contraire, le comité avait justement pour tâche de s’engager dans les voies où le patriarche évite de s’aventurer, et où peut-être il ne le doit pas, compte tenu des précédents malheureux en la matière : celui d’établir une liste de présidentiables lui-même. C’est ce à quoi se refuse, jusqu’à présent, le patriarche, qui renvoie les deux camps à leurs responsabilités politiques. Mais c’est la coupe amère qu’il devra boire, peut-être, durant le dernier quart d’heure, si les deux camps s’obstinent l’un à promettre l’éclatement des institutions, l’autre à croire au bluff.
Le comité quadripartite formé de deux représentants de la majorité et de deux autres de l’opposition (Élias Abi Assi, du PNL, et Marwan Sakr, du Bloc national, pour la majorité, Youssef Saadé, des Marada, et Nagi Hayek, du Courant patriotique libre, pour l’opposition) a achevé samedi ses travaux, à Bkerké, sans grand progrès sur l’essentiel : l’établissement notamment d’une...