À l’initiative d’une membre du Congrès américain, la républicaine Ileana Ros-Lehtinen, on s’attend à ce que la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants vote aujourd’hui mardi une réactivation du « Syria Accountability Act » dont la première version avait été ratifiée par le président George Bush en 2003.
Il s’agissait à l’époque d’une condamnation de l’occupation du Liban par la Syrie, pays également dénoncé pour d’autres actes illégaux. Une série de sanctions ont été prises à son encontre.
La nouvelle décision, portant la référence H.R 2332, se nomme « The Syria Accountability and Liberation Act ».
Dans les grandes lignes, elle stipule les points suivants :
– Renforcer les sanctions américaines contre le gouvernement syrien et l’imposition de sanctions contre ceux qui, indirectement, financent des initiatives dangereuses de la Syrie, par le biais d’investissements de plus de 5 millions dans le secteur syrien de l’énergie.
– Cibler le programme d’armement en imposant de nouvelles sanctions contre les personnes et les pays qui transfèrent ou retransfèrent marchandises et technologies qui peuvent aider la Syrie à produire des armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires et qui l’aident à les livrer.
– Renforcer, à travers des forums, les efforts américains pour divulguer les politiques menaçantes de la Syrie.
– Établir un programme pour conforter les avocats de la démocratie et des droits de l’homme en Syrie, afin qu’il y ait un gouvernement qui ne soit pas une menace pour les États-Unis, pour ses intérêts ou pour ses alliés.
Rappelons qu’à l’origine, le « Syrian Accountability Act » avait été initié par le général Michel Aoun, désireux de libérer le Liban du joug syrien et qui avait fait campagne pour l’adoption de cette décision.
À l’initiative d’une membre du Congrès américain, la républicaine Ileana Ros-Lehtinen, on s’attend à ce que la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants vote aujourd’hui mardi une réactivation du « Syria Accountability Act » dont la première version avait été ratifiée par le président George Bush en 2003.
Il s’agissait à l’époque d’une condamnation de l’occupation du Liban par la Syrie, pays également dénoncé pour d’autres actes illégaux. Une série de sanctions ont été prises à son encontre.
La nouvelle décision, portant la référence H.R 2332, se nomme « The Syria Accountability and Liberation Act ».
Dans les grandes lignes, elle stipule les points suivants :
– Renforcer les sanctions américaines contre le gouvernement syrien et l’imposition de...
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