Actualités - CHRONOLOGIE
Gemayel pour tout président qui croit dans les principes souverainistes et dans le postulat « Liban d’abord »
le 20 octobre 2007 à 00h00
Le chef supérieur des Kataëb, Amine Gemayel, a affirmé hier qu’il était en faveur de tout président qui croit dans les principes souverainistes et dans le postulat « Liban d’abord ». C’est à l’occasion d’une rencontre, au siège central du parti à Saïfi, avec une délégation du rassemblement des municipalités des villages déplacés de Baabda, de Aley et du Chouf, présidée par l’avocat Georges Abi Saad, que le président Gemayel a fait cette déclaration. Il a ainsi informé les membres de la délégation des contacts qu’il a entrepris avec le Premier ministre Fouad Siniora, avec le ministre des Déplacés, Nehmé Tohmé, et avec le président de la Caisse des déplacés, Fadi Aramouni, et qui ont abouti aux réconciliations de Kfar Matta et de Abey. « La cause des déplacés est une cause humanitaire et nationale », a souligné Amine Gemayel, tout en appelant au traitement équitable des citoyens à ce niveau. Affirmant qu’il a fait du dossier des déplacés son combat personnel, celui du parti Kataëb et celui de tout le Liban, M. Gemayel a estimé qu’ « il n’y aura pas de paix interne tant que les déplacés n’auront pas bénéficié de leurs droits ». Il a précisé que ce dossier doit être résolu « indépendamment des tiraillements politiques et de la surenchère ».
Faisant part des espoirs investis dans la réconciliation historique qui a été marquée par la visite à la Montagne du patriarche Sfeir, dans les développements positifs qui ont marqué la révolution du Cèdre, et dans le retrait syrien qui a suivi, M. Gemayel a déploré que « ces événements n’aient pas abouti aux résultats escomptés ». Et M. Gemayel d’appeler l’État à traiter à égalité les deux dossiers des déplacés de la Montagne et les réfugiés de Nahr el-Bared, tout en estimant, néanmoins, que « les déplacés de la Montagne doivent avoir la priorité, car leurs souffrances remontent à de longues années ».
Il a, de plus, mis en exergue le rapport que son fils défunt Pierre avait préparé à l’intention du rassemblement des municipalités des villages déplacés de Baabda, Aley et du Chouf, et qu’il avait signé deux heures avant son assassinat. Dans ce rapport, le ministre appelait l’État à clore le dossier des déplacés, dans « le respect des droits de chaque individu », tous les citoyens devant être « égaux devant la loi ».
Empêcher la judéisation
de Jérusalem
De son côté, le président du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a reçu hier un membre du Conseil exécutif de l’OLP, Mohammad Zahdi Nachachibi. La réunion a porté sur les développements sur les deux scènes libanaise et palestinienne, ainsi que sur la situation régionale et les préparatifs de la conférence internationale sur le Proche-Orient, à laquelle a appelé le président américain Georges Bush. Également au menu des discussions, le droit au retour, la situation à Jérusalem suite aux mesures prises par les Israéliens. M. Pakradouni a proposé, à ce propos, la mise en place d’une instance civile internationale formée d’hommes politiques et de penseurs chrétiens et musulmans pour empêcher la judéisation de Jérusalem.
Le chef supérieur des Kataëb, Amine Gemayel, a affirmé hier qu’il était en faveur de tout président qui croit dans les principes souverainistes et dans le postulat « Liban d’abord ». C’est à l’occasion d’une rencontre, au siège central du parti à Saïfi, avec une délégation du rassemblement des municipalités des villages déplacés de Baabda, de Aley et du Chouf, présidée...
Les plus commentés
« Avant, je pensais que la résistance nous protégeait... » : à Tyr, la colère gronde
Armes du Hezbollah : l’exercice du pouvoir n’adoucit pas les FL
Qui se cache derrière le tir de roquettes contre Israël ?