Les chefs d’État et de gouvernement devaient entamer leurs travaux pour cette réunion prévue sur deux...
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Les dirigeants européens décidés à surmonter les difficultés avec la Pologne et l’Italie À Lisbonne, l’UE tente de surmonter les derniers obstacles pour un accord sur le nouveau traité
le 19 octobre 2007 à 00h00
Les dirigeants européens sont arrivés hier au sommet de Lisbonne décidés à surmonter les dernières difficultés avec la Pologne et l’Italie pour arriver à un accord politique sur le traité remplaçant la Constitution, appelé à moderniser le fonctionnement de l’UE à 27 pays.
Les chefs d’État et de gouvernement devaient entamer leurs travaux pour cette réunion prévue sur deux jours. Sur le traité européen, la chancelière allemande Angela Merkel a dit dès son arrivée s’attendre « à des négociations difficiles ».
Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a de nouveau brandi hier, juste avant le sommet, la menace que son pays bloque le texte s’il n’obtient pas satisfaction sur le compromis dit de Ioaninna, pour lequel Varsovie avait déjà beaucoup bataillé lors du sommet de juin.
La présidence portugaise de l’UE s’est dit optimiste sur les chances de surmonter l’écueil, mais le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, vétéran de ce type de sommets et de négociations compliquées, a reconnu que la Pologne continue de poser un « problème sérieux ».
L’autre difficulté vient de l’Italie qui refuse d’avoir moins d’eurodéputés que la France et la Grande-Bretagne, comme proposé par le Parlement européen pour la nouvelle répartition de ses sièges. « Vous connaissez très bien la position italienne, il n’y a rien à dire », a répondu aux journalistes le chef du gouvernement Romano Prodi, écartelé entre ses positions europhiles et les pressions auxquelles il est soumis en Italie pour être ferme sur cette question d’orgueil national. Rome demande que la question soit reportée à plus tard. Ce que refusent des pays comme l’Espagne ou la Suède pour qui le compromis sur le traité et la nouvelle répartition des eurodéputés (où ils sont gagnants) ne peuvent être dissociés.
Avec retard, le traité, qui sera baptisé « traité de Lisbonne », entend adapter l’UE à son extension à l’ancien bloc communiste d’Europe de l’Est, qui l’a fait passer de 15 à 25, puis depuis le début de l’année à 27 pays avec l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie.
Le traité, sur la substance duquel les dirigeants européens s’étaient mis d’accord à l’arraché en juin, remplace le projet de Constitution rejeté lors de référendums par les Français et les Néerlandais en 2005, un « non » qui avait plongé l’Europe dans la crise. Une fois approuvé, le traité devra être signé et surtout ratifié dans les 27 pays de l’Union européenne.
Les dirigeants européens sont arrivés hier au sommet de Lisbonne décidés à surmonter les dernières difficultés avec la Pologne et l’Italie pour arriver à un accord politique sur le traité remplaçant la Constitution, appelé à moderniser le fonctionnement de l’UE à 27 pays.
Les chefs d’État et de gouvernement devaient entamer leurs travaux pour cette réunion prévue sur deux...
Les chefs d’État et de gouvernement devaient entamer leurs travaux pour cette réunion prévue sur deux...
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