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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Fonds appelle les pays du Moyen-Orient à une plus grande discipline budgétaire pour maîtriser l’inflation Le FMI prévoit une croissance au Liban de 2 % cette année et 3,5 % en 2008, loin derrière le reste de la région

La croissance économique du Liban devrait être de 2 % cette année et de 3,5 % l’année prochaine, bien en dessous du reste de la région, souligne le rapport semestriel du Fonds monétaire international, publié hier. « L’économie libanaise reste faible après le conflit militaire de l’année dernière », note le Fonds. Pour l’ensemble de la région, l’institution prévoit en effet une croissance d’environ 6 % en 2007 et 2008. L’Égypte et l’Iran se distinguent par une nette accélération de leur croissance. Elle devrait passer de 6,8 % en 2006 à 7,1 % en 2007, puis 7,3 % en 2008 pour l’Égypte et de 4,9 % en 2006 à 6 % en 2007 et 2008 pour l’Iran. Le Fonds s’inquiète toutefois de la forte inflation iranienne (19 % prévu en 2007), stimulée par la dépense publique. Pour le Maghreb, le FMI prévoit une croissance de 6,3 % en 2007 puis 6,5 % en 2008, et une inflation de 7,7 % en 2007. Globalement, l’institution estime que les pays du Moyen-Orient, qu’ils soient exportateurs de pétrole ou non, doivent réduire leurs dépenses publiques pour maîtriser une inflation qui s’accélère dans la région. Les gouvernements de la région ont augmenté leurs dépenses sociales, leurs investissements dans les infrastructures et ceux dans le secteur pétrolier, ce qui a réduit les excédents publics et les excédents des comptes courants, souligne le rapport. Ces dépenses publiques s’ajoutent à un afflux croissant de liquidités privées, nationales et en provenance de l’étranger, tandis que la demande intérieure de ces pays augmente, ajoute l’institution. La conséquence est une accélération de l’inflation, renforcée par la faiblesse du dollar. Le FMI prévoit en effet une inflation de 10,8 % pour l’ensemble de la région en 2007 après 7,5 % en 2006. Les pays importateurs de pétrole de la région ne sont pas à l’abri du risque inflationniste. Leur croissance économique va même continuer à être supérieure à celle des pays exportateurs de pétrole, grâce à une demande intérieure et à des investissements supérieurs.
La croissance économique du Liban devrait être de 2 % cette année et de 3,5 % l’année prochaine, bien en dessous du reste de la région, souligne le rapport semestriel du Fonds monétaire international, publié hier. « L’économie libanaise reste faible après le conflit militaire de l’année dernière », note le Fonds. Pour l’ensemble de la région, l’institution prévoit en...