«Nous sommes encouragés par ce qu’a dit (Mme Rice) et nous avons promis de l’aider et d’aider les parties pour parvenir à cet objectif, qui est la relance des...
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La secrétaire d’État américaine a décrit ses entretiens avec Moubarak de « très fructueux » Rice obtient le soutien prudent du Caire à la réunion de paix de novembre
le 17 octobre 2007 à 00h00
La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a obtenu hier au Caire le soutien prudent de l’Égypte, qui s’est dit optimiste sur la conférence internationale sur la paix prévue en novembre aux États-Unis.
«Nous sommes encouragés par ce qu’a dit (Mme Rice) et nous avons promis de l’aider et d’aider les parties pour parvenir à cet objectif, qui est la relance des négociations menant à un État palestinien », a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit. « La ministre américaine nous a aidés aujourd’hui à comprendre la position américaine et elle a beaucoup éclairé les efforts américains entre la partie israélienne et la partie palestinienne », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse avec son homologue. M. Aboul Gheit a toutefois réitéré la nécessité d’un calendrier de négociations entre Israéliens et Palestiniens. « Nous avons besoin d’une préparation minutieuse, nous avons besoin d’être prêts et il faut travailler avec les deux parties. Nous devons aller à la réunion dans le Maryland prêts à lancer les négociations », a-t-il insisté. « On ne peut pas négocier jusqu’à la fin des temps », a-t-il affirmé. L’Égypte, allié-clé des États-Unis dans la région, avait suggéré lundi de reporter la réunion en l’absence d’un accord servant de base à des discussions « substantielles » pour un règlement du conflit israélo-palestinien.
De son côté, Mme Rice a décrit ses entretiens avec le président Hosni Moubarak et M. Aboul Gheit comme « très fructueux », en écartant l’éventualité d’un report de la réunion. « Nous n’avons pas encore fixé de date à la réunion, il est donc un peu difficile de reporter quelque chose pour laquelle vous n’avez pas fixé de date », a-t-elle affirmé. « Il reste seulement deux mois avant la fin de l’automne, novembre et décembre, nous travaillons donc d’urgence pour arriver à cette réunion », a-t-elle dit.
La veille, après un entretien de plus de trois heures avec le président palestinien Mahmoud Abbas, Mme Rice avait jugé qu’il était temps d’établir un État palestinien. « Franchement, le temps est venu d’établir un État palestinien », a-t-elle déclaré. La création de cet État, a-t-elle souligné, est « absolument essentielle, non seulement pour l’avenir des Palestiniens et des Israéliens, mais également pour le Proche-Orient et les intérêts des États-Unis ». M. Abbas a énuméré les points précis qu’il souhaitait voir mentionnés dans le document conjoint : les frontières, le statut de Jérusalem, les réfugiés, la colonisation et l’eau. « Les négociations ne seront pas ouvertes indéfiniment. Il faut fixer une échéance afin qu’on puisse aboutir à des résultats », a-t-il dit.
Mais M. Olmert et Mme Rice se sont dit opposés à tout calendrier. Selon Mme Rice, Israéliens et Palestiniens ne vont « pas tenter de tout régler dans le document de novembre, mais ce document doit être sérieux, substantiel, concret et montrant qu’on peut aller de l’avant ». Le Premier ministre israélien, qui s’est entretenu dimanche avec Mme Rice, s’est efforcé de tempérer les espoirs suscités par la conférence. Mais il a laissé entendre, pour la première fois depuis sa prise de fonctions, qu’il pourrait renoncer à la souveraineté israélienne sur certains quartiers du secteur oriental de Jérusalem, occupé et annexé par Israël depuis 1967.
Par ailleurs, Mme Rice a implicitement exclu que la réunion traite de la question du Golan, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, alors que la Syrie en fait une condition à sa participation. Mme Rice doit s’entretenir une nouvelle fois aujourd’hui avec MM. Abbas et Olmert, respectivement à Ramallah et à Jérusalem.
La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a obtenu hier au Caire le soutien prudent de l’Égypte, qui s’est dit optimiste sur la conférence internationale sur la paix prévue en novembre aux États-Unis.
«Nous sommes encouragés par ce qu’a dit (Mme Rice) et nous avons promis de l’aider et d’aider les parties pour parvenir à cet objectif, qui est la relance des...
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